La chronique de Pierre Ménès dans Direct Sport

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L’OM EST VRAIMENT UNIQUE
Bien sûr, ce Marseille-Inter Milan (1-0) ne restera pas dans l’histoire de la Ligue des champions en termes de jeu et d’ambition. Mais compte tenude l’étroitesse de l’effectif olympien et de l’absence plus que préjudiciable de Loïc Rémy sur le plan offensif, Didier Deschamps et sa bande ont fait bien plus que l’essentiel: l’emporter et qui plus est sans
encaisser de but.
Marseille a quelque chose de plus que les autres
L’air de rien, ce match avait été très dur à préparer. L’Inter est globalement à la ramasse dans le Calcio, mais il compte dans ses rangs tant de joueurs talentueux et expérimentés (neuf champions d’Europe 2010) qu’il demeurait un adversaire redoutable. L’OM devait se préparer à tout en partant, en plus, dans l’inconnu. Cela sentait le piège à plein nez. Les Marseillais ont donc su se montrer patients jusqu’au bout et trouver la faille à la dernière seconde des arrêts de jeu grâce à un coup de tête victorieux d’André Ayew. A l’italienne, si l’on ose dire. Du coup, le match retour est porteur de grands espoirs. Rémy – et sa pointe de vitesse en contre – sera très certainement de retour et les Milanais seront obligés de prendre des risques dans leur jeu, ce qui n’est pas précisément leur point fort cette saison. N’empêche, même dans un Stade Vélodrome ouvert aux quatre vents et quasiment fermé à moitié en raison des travaux pour l’euro 2016, il y a à Marseille un souffle qu’il n’y a pas ailleurs et je connais bien peu d’équipes, françaises, de surcroît, qui auraient été capables de battre un Inter même en totale méforme avec un groupe et un
effectif aussi limités.
Deux clubs français en quart, on prend
Après la bonne opération de Marseille et Lyon à l’aller, on peut raisonnablement espérer retrouver deux clubs de l’Hexagone à l’affiche des quarts de finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes. Par les temps qui courent dans le footfrançais, c’est le genre de bonne nouvelle que l’onprend volontiers.
Le PSG n'est pas oublié :
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PARIS N’AVANCE PLUS
Bon OK, Carlo Ancelotti a un CV et un palmarès inattaquables. Il n’empêcheque depuis son arrivée sur le banc du PSG, les prestations du leader ne sont pas plus convaincantes que sous l’ère Kombouaré avec un défaut en plus : on s’amuse beaucoup moins. Accueillir Montpellier en alignant sept joueurs à vocation défensive semble pour le moins exagéré. Le PSG a-t-il besoin de cette frileuse tactique pour remporter le titre ? J’en doute fort.