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Platini :«Ne pas acheter des enfants» 26/01/2009 08:59
A mi-parcours de son premier mandat à la tête de l'Union européenne de football (UEFA), Michel Platini, interrogé par le Parisien, ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait. Avant de penser à cela, l'ancien sélectionneur français a d'autres dossiers sur les bras comme le transferts des joueurs mineurs, l'arbitrage vidéo ou l'Euro 2012. (Photo Presse-Sports)
« On n'achète pas des enfants. » La volonté de Michel Platini est claire et affirmée. Il ajoute en plus : « Je souhaiterais interdire les transferts de joueurs mineurs entre deux clubs de pays différents. Je suis pour une solution radicale. » Concernant les actuelles dérives financières, comme par exemple l'offre de transfert de 120 millions d'euros de Manchester City pour Kaka, le patron de l'UEFA a encore son mot à dire : « Une équipe ne doit pas pouvoir gagner avec un budget de 200 millions d'euros, alors qu'elle ne dispose que de 100 millions. Je sais que ce n'est pas simple. On ne peut pas, par exemple, comparer les taxations en Pologne et la centralisation des droits télé en Espagne. »
Pas faux. D'ailleurs, restons-en en Pologne. Concernant l'Euro 2012, organisé conjointement par les Ukrainiens et les Polonais, qui a du mal à avancer, Platini semble un petit peu soucieux : « Cet Euro est un défi pour eux, mais aussi pour l'UEFA. On attend leurs réponses sur les stades, mais la crise financière ne facilite pas les chose. On a pas de plan B mais s'il le faut, on trouvera des solutions. »
Platini : « Laissons l'arbitre arbitrer »
Opposé de longue date à l'arbitrage vidéo, l'ancien numéro 10 des Verts et des Bleus loue la création par la Fédération français du comité de visionnage : « J'ai toujours été favorable au visionnage a posteriori de tout ce qui relève du domaine disciplinaire. Les arbitres ne peuvent pas tout voir. C'est donc normal qu'il y ait des sanctions pour des agressions. Après laissons l'arbitre arbitrer. » A deux ans de la fin de son mandat, Michel Platini ne sait pas encore s'il en briguera un suivant : « Je n'y ai pas encore réfléchi. Il y a beaucoup de choses qui entrent en compte et qui sont un peu plus complexes que ma propre volonté. »
Si jamais la loi sur l'interdiction des transferts de mineurs passe, Wenger arrête le foot...
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Un suceur de queues alors ? 
