Citation (Za£e @ 04/04/2010 à 16:29)

Ne rêvez pas avec Marveaux et sa clause de stabilité, il ne fera jamais un coup de pute à son club formateur.
Briand s'est bien fait baisé par Dréossi, ça ne l'a pas empéché de prolonger avec une clause libératoire à 6M€ pour que rennes touche quelquechose.
Franchement, cela fait plusieurs fois que je vois certains dire ça alors que ce n'est pas du tout le cas.
Pour preuve un article de Ouest France :
Ouest France - 12-02-2010Citation
Lors de la conférence de presse, hier après-midi, Jimmy Briand a tenté d'expliquer pourquoi il avait fini par accepter une prolongation de contrat alors qu'il y était opposé, il y a encore dix-huit mois.
A 25 ans, l'attaquant international a signé une prolongation de trois ans. Mais rien ne dit qu'il sera rennais, l'an prochain. Loin de là...
Bien sûr, l'argent n'a rien à voir là-dedans. Et la seule logique qui a prévalu dans la prolongation de contrat de Jimmy Briand n'était que sportive. Bien sûr, le Père Noël existe puisque sa houppelande est Rouge et Noir. Et bien sûr, le monde du football est peuplé de gentils Teletubbies.
Hier après-midi, lors de la conférence de presse organisée pour officialiser cette annonce, ni Jimmy Briand, ni Pierre Dréossi ne semblaient très à l'aise. Le président Saint-Sernin, quant à lui, avait déjà repris le train pour Paris. On peut comprendre leur gêne. Venir en public pour énoncer sciemment un tombereau de balivernes, cela tient souvent du numéro d'équilibriste. Une opération de communication périlleuse où l'on se montre rarement convaincant.
Balivernes
Donc, Jimmy Briand a prolongé son contrat de trois années au Stade Rennais. Un contrat qui court jusqu'en juin 2013. Ça, c'est l'info.
« C'est intéressant sur le plan sportif, a déclaré Pierre Dréossi. Car on va avoir un joueur concentré à 100 % sur la fin de saison, avec un poids en moins sur les épaules. » Ça, c'était le premier commentaire.
Problème : à ses côtés, le joueur cachait difficilement une moue de désapprobation, du genre : « Pas besoin de ça pour être à 100 % dans ma fin de saison ».
Deuxième commentaire : « Pour le club, estimait à nouveau Dréossi, c'est toujours intéressant de voir qu'un joueur international, issu du centre de formation, fait confiance au club ». Réponse de l'intéressé quelques minutes plus tard. Reconnaissance du ventre, envers le club formateur ? « Non, ce n'est pas par rapport à ça. J'aime bien ce club, mais cela n'a pas été un critère de décision. »
Alors quoi ? Jimmy Briand croirait donc tant que ça dans un avenir européen du Stade Rennais, au point de vouloir y rester encore trois ans ? Le club de François Pinault a pourtant peu de chances d'accrocher la Ligue des champions en fin de saison ? « Mais on va jouer quelque chose, déjà, deux coupes et un championnat... » Sans blague... « C'est vrai que j'ai besoin de passer à l'étage au-dessus, mais on aura cette réflexion en fin de saison. Dans mon esprit, j'ai trois mois et demi pour retrouver mon niveau avec le club, et après on verra... » Eh bien voilà, on y est.
La vérité si je mens
La vérité est donc ailleurs. Bien loin des bons sentiments. Et uniquement à chercher dans l'intérêt bien compris des deux, voire trois parties.
La prolongation c'est d'abord pour Jimmy Briand, une assurance tous risques. « Dans le foot, tout va vite. Je sais désormais que l'an prochain, quoi qu'il arrive, j'aurai un club. L'an passé, à cette époque je me disais que j'aurais pu partir en fin de saison, et finalement, je me suis blessé. » Si nouveau malheur devait lui arriver, l'international français ne se retrouverait donc pas seul, chez lui, avec ses béquilles.
La prolongation, c'est ensuite, une jolie opération financière pour le joueur. Pas un chiffre n'est sorti, évidemment. Mais dans ce type d'opération, le salaire est sensiblement réévalué, une prime à la signature est habituellement versée, et une partie du montant du transfert à venir peut également être rétrocédée.
La prolongation c'est enfin une possibilité inespérée pour le Stade Rennais de toucher une indemnité légitime. Pour un transfert de joueur formé au club qui figure désormais sur les carnets de bal de nombreux clubs français et européens. « Effectivement, c'est toujours bien, si Jimmy doit partir, que le club ne soit pas lésé dans l'histoire », a concédé du bout des lèvres le manager général, encore marri d'avoir dû laisser filer Yoann Gourcuff à Milan, pour une poignée de macaronis.
Quant à l'agent, Jean-Pierre Bernès, il passe, lui aussi, à la caisse sur la prolongation de contrat. Et il y repassera à nouveau sur un prochain transfert, cet été, ou plus tard... Tout le monde est content.