Et si il restait ? On pourrait peut être avoir un Neymar hyper revanchard ? Vu que c'est un sentiment qui le motive souvent. Il pourrait nous faire une saison de malade en mode vénère...
La main derrière l'oreille en passant devant les virages à chaque but, avec le CUP qui le siffle.
Et alors que le club caracole en tete de la ligue 1, le FC Institution s'indignerait tous les week end. Le CUP chanterait pour que Cavani sorte du banc. Neymar Paï lâcherait un "mon fils n'aurait jamais été traité comme ca dans un grand club" après une victoire au Parc contre l'OM. Une bonne ambiance Colony Capital comme au bon vieux temps.
Daniel Riolo constatera chaque week end que "La fracture est totale entre les joueurs et les supporters". Le retour désastreux de Leonardo et le bilan d'Antero déchaînera les passions sur le topic apocalypse.
Et finalement un lundi soir comme on en fera peut être plus, à l'aune du très attendu match retour des 8eme de final de ligue des champions contre Liverpool, le podcast du TSS ayant enfin régler ses problèmes techniques s'embrasera comme jamais à base de "Youhou!!!! Kehrer est toujours le lateral droit", "Tu vois pas de progression??? Tuchel à manger tes cajous?", et autre "Tu l'as vu l'intensité de ton Paredes", bref ici c'est Paris.
Après un nul 1-1 à Anfield Road très accroché, c'est jour de match. Le projet est à l'arrêt depuis bientôt 3 ans, la peur est sur les visages. Les joueurs sont crispés. Le match fermé. Verratti tient la baraque au milieu mais la pression écrase tout. C'est la bronca à la mi-temps. Comme d'habitude Jerome Rothen reproche aux joueurs de ne pas se transcender et le dommage Edi bat son plein sur CulturePSG.
Klopp revient avant ses joueurs sur le terrain. Ses hommes enchainent directement sur un gros temps fort. Les centres se multiplient. Les latéraux du PSG sont au niveau attendu. Heureusement, Thiago Silva règne en maitre de sa surface et renvoi tout. Sur un corner, Van Dijk place un coup de boule magistral, heureusement sur Areola, qui la repousse tant bien que mal dans les pieds de Fabinho qui le crucifie.
Il reste 20 minutes. Seul dans le rond central Neymar hurle. Tel Zidane contre le Brésil en 2006, il efface d'emblée Firmino et Mané venus au pressing. Les actions parisiennes s'enchainent. Le réveil est total. Liverpool, sur le reculoir, tente de faire péter les plombs à Neymar qui tient bon et reste dans son match. Sur le 8ème tacle assassin de Robertson, tous les joueurs accourent la rage au coeur. Le parc crie. L'arbitre a du mal à calmer les 22 acteurs. Aux 25 mètres, Neymar se relève, il a son regard chocolatine. 2 pas d'élan, 1 seconde de silence et la balle transperce la lucarne d'Alisson. La marmite explose. MBappe ramène le ballon dans le rond central aussi vite qui s'empale sur Van Dijk depuis le debut du match.
Le Parc pousse, chante, crie, mais rien n'y fait, la forteresse tient toujours. 88ème, sur une ouverture lumineuse de Di Maria Meunier déborde et centre en retrait pour KIKI, qui laisse passer le ballon entre ses jambes pour Cavani qui plante un pointu des familles entre 4 joueurs. Le parc chavire.
Sur la touche Tuchel comme un fou demande à son équipe de ne pas reculer. Les minutes sont interminables mais Verratti, Di Maria et Neymar conserve la balle au poteau de corner pendant des heures. Coup de sifflet final, le PSG est en 1/4. Le peuple Parisien s'est enfin retrouvé. Neymar lance le clapping face à la tribune. Au micro, Marquinhos en patron parle du bonheur d'être tous ensemble et se projette sur le prochain match. Il rentre aux vestiaires avec un Thiago Silva en larmes.
Apres une facile victoire en 1/4 sur un double CSC de Rabiot et une demi accrochée contre le Real, on parle désormais de prolongation. Mbappé lâche un Se Queda sur Twitter 3 jours avant la finale contre le Barca. Le reste on verra bien.

Merci bien, me suis bien marré.