Citation (Philo @ 09/03/2018 13:12)

C'est faux ça. A l'époque, on était vu comme un bon tirage, aujourd'hui, tout le monde prie pour nous éviter.
On s'était chié dessus comme pas possible au Parc contre Valence par exemple, pourtant pas vraiment un cador à cette époque là et on a fait illusion pendant 70' face à un Barça sans Messi et qui était globalement de qualité très moyenne. A l'aller, le 2-2 était déjà un miracle vu le scénario et le jeu déployé.
Certains trucs étaient mieux avant mais là faut pas trop en faire non plus.
La campagne sous Carlo, l'expérience de C1 dans le groupe est super faible, l'effectif est loin d'être celui d'aujourd'hui, et pourtant on se fait sortir en 1/4 sans perdre.
Sous touillette-man, le 1er 1/4 (Chelsea) est le plus disputé, le second (Barça) est une claque mais il y a l'excuse des blessés, le dernier (City), est-il besoin d'en parler ?
Sous le gominé basque, on ne dépasse pas les 1/8e, grâce à une déroute historique la première année (à son crédit, un excellent match aller où j'avais voulu voir une vraie progression - à tort ?), et suite à une double défaite la seconde année où le club, les joueurs sont apparus comme complètement surclassés dans tous les domaines (préparation, collectif, individuel, mental, tactique, physique, etc.).
Alors tu vas me dire, on a joué un excellent Barça (MSN etc.) puis un Real double champion et sûr de sa force, et c'est vrai. Mais c'est justement là qu'on mesure à quel point on est encore loin de ce type de club, qu'on aspire pourtant à considérer comme des rivaux.
Pour finir (et ceci s'adresse plus à elcuervo et son clone tout38), je ne suis pas muré dans la dépression et je n'ai pas versé subitement dans un nihilisme absolu. Si je fais personellement le constat qu'on fait de la merde en C1, c'est dans l'espoir qu'on arrête de se voir plus beau que nous le sommes vraiment, et qu'on prenne les mesures qui nous ferons réellement progresser. Si vous vous complaisez dans le marasme actuel, si l'ogre PSG de la phase de groupes de C1 vous satisfait, tant mieux pour vous (mais j'en doute).