Citation (Tsuku @ 13/03/2015 09:04)

Stat vue sur Twitter. En 3 participations dans la compétition Laurent Blanc en est à 3 quarts avec des victoires contre Chelsea Barcelone Juventus le Bayern...Impressionnant.
C'est le Lavezzi des entraîneurs. Nul mais toujours dans les bons coups.
Citation (sukercop @ 13/03/2015 08:11)

N'empêche depuis qu'il est là, on a passé un cap en LDC. Les victoire contre Chelsea l'année dernière et le Barça cette année étaient à confirmer puisque sur deux matchs, on perd, mais il y a donc aussi cette qualification historique qui met en relief tout ça.
C'est difficile de se situer avec Blanc. 2013, c'est franchement bon, 2014, c'est la dégringolade, et 2015, on a jamais été aussi fort, c'est à dire que c'est la première fois que le PSG a dépassé son complexe d'infériorité et passe pour un vrai prétendant à la LDC. Le PSG de ces dernières semaines, c'est vraiment du haut niveau, dans la préparation, la gestion des joueurs, l'intensité mise...
Juin-décembre 2013 : Un improbable concours de circonstances l'amène sur le banc du PSG. Il est là par défaut, on parle même d'intérim. Profil bas et débuts difficiles. Il s'appuie alors sur les cadres du vestiaire, Silva, Motta et Zlatan pour trouver "sa" formule. L'avis de Cavani, on s'en branle, il vient aussi d'arriver.
La formule marche, on marche sur la L1, qualif tranquille en C1, l'équipe et Blanc sont encensés.
Janvier-juin 2014 : les joueurs et Blanc s'endorment sur leurs lauriers. Pas de remise en question, pas de challenge, la L1 est pliée, le 1/8 de C1 est plié. Arrive Chelsea, premier et seul vrai challenge de cette saison 2013-2014. La désillusion est lourde, manque d'expérience de Blanc et de l'équipe, la transition entre la routine et un vrai défi est trop rude.
Juillet 2014-décembre 2014 : le retour aux affaires est difficile. Préparation bâclée, joueurs rincés, blessures. Blanc semble s'entêter dans une formule qui grince, les joueurs semblent penser que tout va rentrer dans l'ordre sur leur seul talent. Le niveau physique est inquiétant. Le match aller contre le Barça est un rayon de soleil, le retour une nouvelle désillusion. Les cadres ne répondent plus présents et c'est alors que la jeune garde prend le relais : Pastore, Lucas, Verratti et Marquinhos. Même si ça reste laborieux, le fait que ces jeunes prennent leurs responsabilités à cette période porte ses fruits aujourd'hui.
Janvier 2015 : l'équipe est dans le dur, un doux parfum de crise plane, Blanc est critiqué, le vestiaire semble se fissurer, les rumeurs de départ sont multiples. Ces épreuves semblent sortir l'équipe et le staff de leur doux quotidien. Il n'y a plus le choix, lâcher ou se remettre en cause. La deuxième option est visiblement choisie et, dans le sillage d'un Silva qui revient à son meilleur niveau, l'équipe affiche plus de combattivité, fournit plus d'efforts. Pour autant, les épreuves ne sont pas finies car malgré ce regain de forme, ces efforts ne sont pas récompensés et les résultats ne suivent pas. On peut imaginer que l'équipe et Blanc emmagasine beaucoup de frustration à l'approche du test décisif face à Chelsea. Et, là, juste avant, le scénario improbable face à Caen tombe comme un coup de massue. On peut penser que cet évènement est venu alimenter la frustration des joueurs qui réagiront alors avec beaucoup d'orgueil face à Chelsea... mais encore une fois, sans en être récompensés !
Vient enfin LE match décisif, celui de mercredi avec ce scénario improbable, l'exclusion de Zlatan et cette équipe de petites putes qui nous la fait à l'envers. Et là, c'est l'orgueil et la fierté qui s'expriment enfin. Toute la frustration emmagasinée depuis le début de saison est enfin évacuée et symbolisée par les coups de boule rageurs de Luiz et surtout de Silva, comme le signe de sa renaissance.
Enfin la récompense est au bout au terme d'un combat dantesque !
Et on peut espérer que cette envie retrouvée et enfin récompensée nous réserve encore un bel avenir...
Y a pas photo, c'est à force de se prendre des claques dans la gueule qu'on apprend à se défendre.