Le discours de merde (déjà) à base de "j'ai vu des hommes".
Non mais le mec on dirait qu'il n'a que ça dans sa besace, des couilles, des hommes...
Bon tactiquement on est énorme c'est vrai.
Non mais le mec on dirait qu'il n'a que ça dans sa besace, des couilles, des hommes...
Bon tactiquement on est énorme c'est vrai.

C'est courant chez les coachs de parler de l'engagement en conf', trop facile de ne ressortir que ça. Je disais hier que les supporters se comportaient comme les pires journalistes qu'ils ont pourtant pour habitude de dénoncer, voilà un exemple de plus. Donc :
«Antoine Kombouaré, quels sentiments vous animent après ce match nul ?
C'est mitigé. Le premier sentiment, c'est une grosse déception. Quant on a la chance de mener 1-0 et qu'il reste deux minutes de jeu, il faut être plus solide que ça. Il ne faut pas être naïf comme on l'a été sur le but. On avait mis en place une stratégie, qui était de les empêcher de jouer, et de prendre de la vitesse, avec un bloc bas. Et sur une touche, je ne sais pas ce qui nous a pris. J'espère que c'est la première et la dernière fois que je vois ça. Après, c'est une grosse satisfaction. Il y a une bonne base de travail. Il faut s'appuyer sur les 88 premières minutes. On a été solide, discipliné, et on a bien défendu. Et surtout, on a joué. Et s'il y avait eu plus d'efficacité, on aurait été heureux.
Mettre autant d'intensité, c'était une de vos consignes prioritaires ?
On vient de faire un match de très haut niveau, contre le leader de la Ligue 1, qui est Rennes. Sur leurs trois matches précédents, ils ont marqué douze buts. Et ils n'en ont encaissé que trois. Il y avait de très bons joueurs en face, des attaquants rapides, qui percutent. Si vous les laissez jouer, c'est compliqué. Il fallait donc être très costaud dans les duels.
Votre satisfaction, c'est le jeu de votre équipe ou son état d'esprit ?
Les deux. On a montré du caractère. Je voulais des hommes ce soir. Des hommes capables de répondre présent, sans peur de jouer. C'est ce qu'on a montré. J'ai vu des joueurs avec du caractère, de la disponibilité et du mouvement. Il fallait demander le ballon dans le pieds, jouer. C'est ce qui nous a permis d'anesthésier cette équipe de Rennes. Et après, techniquement, il fallait pouvoir assurer la bonne passe, le bon contrôle. Dans l'ensemble, il y a beaucoup de satisfaction. Mais nous avons encore besoin de travailler.
La sortie de Jallet a-t-elle destabilisé l'équipe côté droit ?
Pas vraiment. J'ai opté pour deux solutions. Je voulais d'abord profiter de la vitesse avec Gameiro et Jérémy (Ménez) sur les côtés. Mais quand j'ai vu que Théophile-Catherine prenait le côté gauche, j'ai replacé Clément Chantôme sur le côté droit et j'ai remis Kevin devant. Le choix était de passer par les côtés pour utiliser la vitesse des joueurs de couloir. Il fallait bien défendre et Chantôme en est capable.»