QUOTE (nestor.burma @ 19/09/2016 12:23)

Posé comme tu le fais je suis OK, car le principal n'est pas l'exemple, mais la démonstration.
Quand j'ai lu la suite de posts "je pense que Blanc n'a jamais fait aussi bien dans de telles conditions", ça me laisse l'impression que certains s'en tiennent à chercher un exemple pour tirer une généralité, sans passer par la case "qu'est-ce qu'on peut tirer de cet exemple en terme de gestion d'effectif?".
Bon après sur le fond de ton post, je suis d'accord sur lm'essentiel, mais je suis plus mesuré que toi.
Tu sembles partir du principe que Blanc se reposait trop sur ses cadres par manque de compétence et par manque de travail. Moi je pense, et ce n'est pas contradictoire avec ce que tu dis, que c'est aussi par conviction. Je pense vraiment que Blanc pensait que la meilleure gestion de son effectif passait par une grande stabilité. De plus, je pense que ça a eu ses effets positifs. Quand il récupère le PSG, on en est pas là où nous sommes aujourd'hui. Les cadres étaient encore des nouveaux arrivants, on sort de deux saisons avec beaucoup d'évolutions (3ème coach pour le début de la troisième saison, à peu près tout l'effectif renouvelé en trois ans...) et que donc,
lancer une période de stabilité était à l'époque important. Et puis nos cadres étaient moins vieux qu'aujourd'hui, et je pense en particulier à Maxwell, à Motta et à Ibra
Au fur et à mesure, je pense que l'intégration de nouvelles têtes, de nouvelles hiérarchies et de nouvelles concurrences auraient dû être accru, et je pense que Blanc n'était alors plus l'homme qu'il fallait. Marquinhos, Kurzawa, Motta, Matuidi... Quelques joueurs aurait dû voir leur statut évoluer un peu plus rapidement.
Au total, je pense que le club avance dans le bon timing, Blanc a fait ce qu'il fallait au moment où le club avait besoin de stabilité, il n'a pas su modifier son management au bon moment et on en a payé le prix fort l'année dernière avec une élimination minable contre city, en échange on a tout raflé depuis deux ans au niveau national (et à mon avis ce n'est pas si simple que ça d'enchaîner les doublés coupe de France - L1). Le club en a tiré les conséquences; à mon avis les bonnes: Blanc n'est plus l'homme de la situation. Aujourd'hui ce n'est pas de stabilité dont on a besoin, mais au contraire, de redistirbuer les cartes. Et j'ai l'impression qu'Emery le fera mieux que Blanc n'aurait pu le faire.
- Kombouaré: bhesoin de montrer que QSI ne sont pas des oufs;
- Ancelotti: besoin de rigueur, de paternalisme et de légitimité;
- Blanc: besoin d'une identité de jeu ambitieuse et de stabilité;
- Emery: besoin de couilles et d'un regard neuf à 360°.
Pas de TLDR

Concernant Blanc, je te rejoins, on pourra toujours le critiquer, ca reste le coach de la période la plus faste du club à ce jour.
Ne lui reconnaître aucun mérite, relèverait de la pure mauvaise foi, en effet. Il a au moins su faire preuve de pragmatisme. En revanche, je trouve qu'il est allé trop loin dans le conservatisme. Plus qu'un choix, c'est un signe qu'il plafonnait complètement. C'est un coach unidimensionnel. Et s'il a certainement eu des convictions, celles ci se sont bien trop facilement mariées à ses faiblesses en coaching.
Il a été beaucoup trop jusque boutiste dans cette exercice de la reconduite du 11 type et nous a mis en difficulté dès qu'il y avait certaines blessures. Hors du 11 type, la philosophie de jeu n'avait aucune pérennité et les absences étaient sa principale excuse en fin de parcours de ligue des champions. Plus ça allait, plus l'équipe se figeait dans ses certitudes, entretenues par la faiblesse de l'opposition en L1.
Comment mobiliser son groupe dans ses conditions et le faire grandir? Blanc a toujours chercher à être conforter dans ses choix. Et pour cause, en titularisant systématiquement les mêmes joueurs, il contribuait à en faire des dieux vivants et à décourager la concurrence. De plus, sans remettre en cause leur talent, des mecs comme Ibra et Motta ne sont pas des exemples en terme d'effort. Avec ses deux là, tu as l'axe occupé et tu mets les autres joueurs autour. Obligé. Le groupe n'était donc pas invité à se dépasser mais était voué à compenser les manquements de cadres installés qui jouaient dans un fauteuil. Certes, ça a donné de formidables résultats, mais en ligue des champions, c'était insuffisant pour que ca passe. Un joueur comme Motta ralentissait et cassait volontairement le rythme d'un match. Il imposait une certaine sécurité dans les transmissions, en accord avec le coach bien sûr pour limiter les efforts à produire dans la récupération. La possession était d'abord une confiscation du ballon et un jeu de patience. Il y avait aucune utilisation des espaces, même quand ils se présentaient. Aucun mouvement devant. Ca tombait bien, en L1, des espaces, il n'y en avait pas.
Du coup, pas besoin de faire tourner pour Blanc, les mecs s'économisaient tellement qu'ils avaient pas besoin de repos. Si les km parcourus restaient à un niveau correct, qu'en était il de la vitesse de course et de la fréquence des sprints?
Je pense qu'on aurait dû changer de coach plus tôt et que c'est la Ligue 1 qui nous a bercé d'illusion concernant la compétitivité réelle de l'équipe.