Citation (sukercop @ 25/08/2015 17:24)

Ton statut, tu le gagnes avec ce que tu fais sur le terrain.
Et un joueur de foot, tu peux le juger de manière indépendante sur son talent, ses qualités intrinsèques, mais bon, le football, c'est surtout un sport collectif donc certains vont mieux réussir que d'autres parce qu'ils ont un bon profil, une bonne mentalité, s'adaptent mieux à certains coéquipiers, s'adaptent mieux à certains schémas de jeu, s'adaptent mieux à certains coachs, certaines de ses consignes, ont un comportement pro, et aussi à l'entraînement.
Néné, c'est cool, il était très bon, mais complètement imbu de lui-même aussi. Il a finalement eu la carrière qui le définissait bien : un excellent joueur dans une équipe moyenne, et pas plus (pas de C1, pas de carrière internationale, une fin de carrière en eau de boudin).
Quant à Ongenda, il n'a jamais rien représenté au niveau pro, donc la comparaison avec un finaliste de CDM est lunaire.
David Luiz. Recruté comme un top joueur.
Cavani. Recruté comme un top joueur.
Lavezzi, à deux doigts d'être recruté comme un top joueur.
Sont-ils des top joueurs ? Si on a la même définition, à savoir un joueur qui est déterminant dans le jeu, dans les résultats et sur la beauté des matchs que tu regardes, non. Ils ne le sont clairement pas. On peux obtenir ce statut via d'autres procédés, comme le transfert. Le joueur n'est pas un top player, mais le montant qu'on met sur lui fait qu'on attend de lui qu'il en soit un, par exemple.
Nenê, on l'a foutu sur le banc comme un malpropre - même chose pour Menez - alors qu'il sort d'une saison a 27 buts et quasiment 20 passes. Demain, met Ibra ou Cavani dans la même situation, on verra bien ce qui se passera.
Oui, Nenê avait des défauts, oui le remplacé n'est pas idiot, mais Lavezzi n'a pas toujours pas légitimé le choix sportif du club tout en l'ayant plombé financièrement. Lucas et Menez, dans une moindre mesure, c'est pareil. Ce qui me chiffonne, c'est pas qu'on ai donné Nenê, c'est que la recrue qui viens derrière ne fait pas le quart de ce qu'il a pu faire chez nous.