Citation (parissansgarantie @ 17/08/2011 à 12:23)

Je crois que pour certains c'est pas plus mal qu'ils reviennent jamais .
Ils regrettent un mode de vie mais n'en n'ont rien a foutre du club .
Sinon il sauraient faire le distingo entre le psg de leproux et le psg en lui meme .
Citation (Vinz14 @ 17/08/2011 à 14:16)

J'ai envie de dire que l'institution PSG, les couleurs de ce club sont plus fortes que les pantins qui vont se succéder à la présidence, dans les staffs techniques et même dans les équipes de joueurs.
Les bonhomme passent, l'institution reste. C'est pas l'institution PSG qui a fait la nique aux 13.000, c'est un actionnaire, une équipe dirigeante à un moment donné.
Je trouve ça trop facile de dire cela.
Pourtant j'ai essayé d'y croire au début, c'est en partie ce à quoi j'essayais de me raccrocher, j'ai notamment fait mes premiers déplacements l'an dernier dans cette optique (en mode "Vous ne voulez plus de nous mais notre Amour est plus fort que vos mesures"), mais au fil de la saison ça ne tenait plus, tant les "défenseurs" de ce plan allaient bien au-delà de la direction.
Pouvoirs publics évidemment, avec les magnifiques arrêtés préfectoraux nous interdisant l'accès à certaines parties du territoire français certains jours, les IDS abusives avec derrière Hortefeux qui se félicite de la plus grande prise jamais réalisée en marge d'une manifestation sportive quand tes potes se sont assis par terre, les coups de pression à l'aéroport de Séville, l'interdiction de rentrer dans le stade avec un écharpe de Paris à Lorient, ...
Les médias, allant évidemment dans le sens du plan, avec une absence quasi absolue d'esprit critique (du moins pour les médias "traditionnels") et une propension à nous vanter les mérites de l'action démontrant peu d'objectivité (ils ont réussi à me faire me sentir insulté par un plan sur des gamins au Parc

).
L'opinion publique, même si vu le dernier point c'est difficile d'y échapper : quand le courage de "l'homme qui a dit non" est salué et qu'il est élu dirigeant de l'année sans mise en perspective d'autres aspects du "plan", difficile de ne pas trouver son action positive. De plus, il y a des millions de gens qui subissent des injustices chaque jour sans que cela m'empêche de vivre ma vie, donc je ne saurais jeter la pierre à ceux qui ne s'intéressent pas particulièrement à notre sort et à nos souffrances.
Plus embêtant à mon sens, l'attitude du staff et des joueurs. Kombouaré qui nous explique qu'il faut être un voyou pour ne pas accepter ce plan, aucun signe de soutien nulle part côté joueurs... Je veux bien leur pardonner une méconnaissance certaine de ce que l'on a pu vivre, ou de probables consignes sur leur discours (et également un ressenti négatif par rapport à certains passages de l'ambiance la dernière saison), mais disons que c'est assez gênant, quand on a voulu dédier une partie de sa vie à supporter son club pour la gloire, de constater que quand les dirigeants de ce club ne veulent plus de nous cela n'émeut personne. Alors quand en plus certains veulent expliquer des résultats positifs par le fait de nous avoir mis dehors...
Et, plus encore que les hommes qui constituent "administrativement" le club, c'est la réaction de certains supporters parisiens qui me fait me dire que ce n'est pas que Leproux qui nous a mis dehors. Pour certains l'excuse de la méconnaissance est encore recevable, mais pour beaucoup elle ne l'est pas, et ça ne les empêche de se réjouir du plan ou du sort subi par les concernés, ou de vouloir nous expliquer que si l'on est opposé au plan c'est qu'on préférait notre tribune à notre club, que l'important pour nous était notre délire mais pas le Paris Saint-Germain (sic). Finalement je crois que c'est ça qui fera que même si la flamme revenait, je ne pourrais plus jamais le vivre comme avant : il y a quelques mois un supporter parisien était un "frère" pour moi, du moins quelqu'un avec qui j'étais heureux de partager quelque chose, désormais en croisant un supporter je me dis qu'il y a une possibilité pour qu'il s'agisse d'un mec qui s'est au mieux foutu, au pire réjoui, des injustices que j'ai subies et des souffrances qui ont été les miennes. Entre le fait de se faire mettre dehors par le club et ça, ça n'incite pas vraiment à revenir et à se donner aussi inconditionnellement que lorsque l'on croyait encore à la noblesse de la chose.
Car finalement, bien plus qu'une place au stade ou qu'une ambiance, c'est cette foi en l'entité Paris Saint-Germain que j'ai perdue, cette vision d'une entité qui allait au-delà de nos vies individuelles et qui méritait qu'on lui dédie une partie de sa vie, cette entité dont, croyais-je naïvement, je faisais partie et qui faisait partie de moi. C'est donc pour moi bien "l'institution PSG" (du moins la vision que j'en avais) et non uniquement Leproux qui est en cause, mais si celle-ci existe vraiment il n'est pas trop tard pour me persuader du contraire, il suffit par exemple que cette institution dénonce le manque de respect envers les supporters qui a accompagné le plan Leproux. Là, on pourra sans doute affirmer que l'action aura été menée par des dirigeants de passage. Mais j'ai bien peur, comme d'autres l'ont exprimé avant moi, qu'avoir comme revendication des excuses rende la quête encore plus illusoire que celle de ceux qui réclament des abonnements fixes...