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Pour aller plus loin dans la réflexion, le problème vient justement du passage de l'amateur au pro. Dans le foot amateur, il y a beaucoup de coachs noirs ou reubeus mais le problème c'est qu'on ne leur offre pas d'opportunités plus haut.
Il est vrai aussi que la pluspart de ces coachs sont surtout des éducateurs avant tout, sans ambition de faire une carrière de "haut niveau". Mais je suis persuadé que certains d'entre eux pourraient monter les échelons et se voir confier petit à petit des clubs de National puis L1 etc.
J'avais retrouvé la trace de Saar Boubacar tout à fait par hasard dans un club du 78 que j'étais allé voir fin 2008. J'ai passé l'aprem au club et on a pas mal parlé ensemble. Il stigmatisait déjà ce phénomène. il a mine de rien été coach adjoint du PSG pendant longtemps mais on ne lui a rien proposé de sérieux pour reprendre une équipe même de national.
Il s'est donc retrouvé dans ce petit club, dont le président est son ami et il formait bénévolement les jeunes entraîneurs du club tout en montant un projet d'école de foot au Sénégal.
Malheureusement en France, il semblerait que les blacks ne soient bons qu'à être "grand costaud et rapide", n'étant pas intelligents, ils ne peuvent pas coacher au haut niveau.
Pour aller plus loin dans la réflexion, le problème vient justement du passage de l'amateur au pro. Dans le foot amateur, il y a beaucoup de coachs noirs ou reubeus mais le problème c'est qu'on ne leur offre pas d'opportunités plus haut.
Il est vrai aussi que la pluspart de ces coachs sont surtout des éducateurs avant tout, sans ambition de faire une carrière de "haut niveau". Mais je suis persuadé que certains d'entre eux pourraient monter les échelons et se voir confier petit à petit des clubs de National puis L1 etc.
J'avais retrouvé la trace de Saar Boubacar tout à fait par hasard dans un club du 78 que j'étais allé voir fin 2008. J'ai passé l'aprem au club et on a pas mal parlé ensemble. Il stigmatisait déjà ce phénomène. il a mine de rien été coach adjoint du PSG pendant longtemps mais on ne lui a rien proposé de sérieux pour reprendre une équipe même de national.
Il s'est donc retrouvé dans ce petit club, dont le président est son ami et il formait bénévolement les jeunes entraîneurs du club tout en montant un projet d'école de foot au Sénégal.
Malheureusement en France, il semblerait que les blacks ne soient bons qu'à être "grand costaud et rapide", n'étant pas intelligents, ils ne peuvent pas coacher au haut niveau.
Je ne sais pas si c'est du à une confusion ou un choix de mot inapproprié mais y a un truc qui me surprend dans ton post. Notamment les "on ne leur offre pas d'opportunité plus haut" et "on ne lui a rien proposé de sérieux".
A ma connaissance, quand tu cherches une promotion ou de l'avancement (que ce soit dans le monde des entraineurs pros ou en entreprise), faut aller se la chercher et parfois même jouer des coudes pour l'obtenir. Rien ne tombe du ciel.
Moi j'ai surtout peur que beaucoup de coach noirs ou arabes "n'osent" pas assez tenter leur chance -en termes de candidatures surtout- par résignation, notamment en voyant leur faible représentation dans les postes à responsabilité en-dehors du football (entreprise, finance, politique...). Il me semble que ça a d'ailleurs été évoqué précédemment dans ce topic.
Et d'ailleurs je comprendrais ce sentiment, dans la même situation j'aurais sans doute la même attitude
