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Bon plus sérieusement, Osiris, je ne nie pas le fait que tu te fasses régulièrement rentrer dedans suite à tes interventions (ça m'est arrivé de le faire) aide pas à poser la discussion, mais est-ce que tu te rends compte que leur ton un peu péremptoire fait plutôt prétentieux ? Y'a comme un certain dédain dans la factualisation du propos qu'est plutôt agressif...
Je le ressens pas vraiment comme ça, vous restez gentillets et je n'ai pas pris part à des débats dignes de ce nom, sauf peut-être pour Adèle ou Gravity. J'ai saisi vos désaccords et sur la forme rien ne m'a dérangé.
Après toi tu ressens les choses comme ça car tu es peut-être trop dans l'affect ? Chose que je peux aisément comprendre, mais j'ai juste l'impression que ton affect concerne trop de choses. Acteurs, films, réalisateurs. Comme par hasard à chaque fois ça tombe sur quelque chose tu as vraiment aimé. De mon côté, si quelqu'un se ramenait en démontant un réalisateur que j'apprécie particulièrement, il n'est pas exclu que je lui dise ma manière de penser

Désolé de ne pas aimer tous les cinéastes.
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Comme s'il fallait se sentir honteux de par exemple préférer Capra à Pasolini (puisque tu en parlais) ou Bergman à Tarkovski. C'est pas en soi irritant, mais ça désarme un peu...
Je ne connais pas assez Capra pour dire. Mais tout ne se vaut pas, les torchons et serviettes tout ça. Bergman- Tarkovki j'ai ma préférence pour le suédois mais j'ai pas dit qu'il serait honteux d'avoir la préférence inverse. C'est à peu près la même approche donc...
prends un autre exemple.
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D'ailleurs puisque c'est le sujet, tu lui reproches quoi au Miyazaki ?
Le réal en général: Il a pas sur sortir du cadre féerique de seconde zone réservée à l'audience de Walt Disney. La capacité à réunir toute la famille au cinéma est à mon sens dénué d'intérêt. Mais c'est bien il fait du fric. Peut-être que son chara design appauvri rassure les adeptes de la continuité, perso j'y vois un style lisse et assez fade. (On sait à quoi ressemble un dessin complexe). Je vois pas de progrès, pas d'innovation, que du code de studio bêtement appliqué. ça me ferait chier que mon gosse s'identifie à des héros aussi débiles et niais, qui expérimentent des choses qui ne mènent nulle part. Ponyo est à peine plus évolué mentalement que son poisson rouge.
On parle ciné ou long métrage de divertissement ?
Pour le vent se lève, c'est la banalité incarnée. Le petit gosse en temps de guerre qui s'évade du quotidien, ça me touche pas. Un air faussement grave. Mais bon, le film aura reçu les louanges des Maoistes aliénés, toujours ça de pris pour les relation sino-japonaises.