Je viens de voir Psychose, glaçant.
Et encore, bien que jamais vu, je connaissais l'histoire, ce qui réduit certainement la tension de pas mal de scènes.
Version complète : Cinéma
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Citation (Barman Corbin @ 01/12/2017 23:07) 
Je viens de voir Mulholland Drive et je pensais l'avoir déjà vu mais en fait je confondait avec un autre film d'amnesique. C'est un film ou tu vois toujours la même scène en boucle avec deux trois trucs qui changent à chaque fois ? De lynch possiblement. Ça vous dit quelque chose ?
"Memento" de Chr. Nolan ?
Pour ceux qui ont aimé Mulholland Drive (et Persona de Bergman accessoirement) vous pouvez vous jeter sur "Trois Femmes" de Altman dont on jurerait que Lynch s'est inspiré. Je l'avais découvert après ce dernier et ça m'avait frappé 
Citation (witchfinder @ 29/11/2017 13:23)
Pourquoi dans les productions françaises les dialogues sont systématiquement inaudibles ? Perchistes débiles? Mixeurs manchots ? Acteurs drogués ?
+1000
Citation (witchfinder @ 02/12/2017 06:54)
"Memento" de Chr. Nolan ?
Memeto c'est pas la même scène qui se repète
le jour sans fin ? je vois que ça.
Dead again de Kenneth Branagh.
QUOTE (witchfinder @ 02/12/2017 06:54)
"Memento" de Chr. Nolan ?
Oui ça doit être ça vu en m'endormant ya une 10aine d'années.
Donc j'étais sur d'avoir déjà vu mulholland drive et donc je me le suis remis pour le voir enfin jusqu'à sa fin. Donc j'ai pris une double claque en voyant que ce n'était pas ça et qu'en plus le film était ouf. Vraiment adoré
C'est bien Thor comme divertissement ? J'ai dit non a Justice League car je me rappelle de messages disant que c'etait claqué.
C'est le vrai Hiso ca ?
Oh la la, retour d'un grand Pixar avec Coco, le plus beau dessin-animé réalisé, c'est absolument somptueux, la direction artistique est prodigieuse.
C'est classique oui, mais tellement émouvant qu'ils m'ont attrapé sans que je m'y attende, grand film sur la mort et le deuil, grand film sur la famille et sa filiation, cela ressemble beaucoup à Là-haut, c'est au moins aussi réussi.
C'est classique oui, mais tellement émouvant qu'ils m'ont attrapé sans que je m'y attende, grand film sur la mort et le deuil, grand film sur la famille et sa filiation, cela ressemble beaucoup à Là-haut, c'est au moins aussi réussi.
Citation (Dready14 @ 02/12/2017 11:34)
Memeto c'est pas la même scène qui se repète
1
Il y a une phase comme ça. Je vote pour ça aussi.
Citation (sukercop @ 03/12/2017 13:29)
Oh la la, retour d'un grand Pixar avec Coco, le plus beau dessin-animé réalisé, c'est absolument somptueux, la direction artistique est prodigieuse.
C'est classique oui, mais tellement émouvant qu'ils m'ont attrapé sans que je m'y attende, grand film sur la mort et le deuil, grand film sur la famille et sa filiation, cela ressemble beaucoup à Là-haut, c'est au moins aussi réussi.
C'est classique oui, mais tellement émouvant qu'ils m'ont attrapé sans que je m'y attende, grand film sur la mort et le deuil, grand film sur la famille et sa filiation, cela ressemble beaucoup à Là-haut, c'est au moins aussi réussi.
Très attendu dans la sphère Disney fans, Coco effectivement.
Citation (Mr Charo @ 03/12/2017 19:32)
Très attendu dans la sphère Disney fans, Coco effectivement.
La BA ne m'inspirait pas particulièrement à part que c'était beau.
C'est beau, et plus que ça, et c'est un excellent Pixar, d'ailleurs, la presse et le public saluent, c'est souvent bon signe.
Prochain film : Santa and Cie, je kiffe l'esprit de Noël
Citation (sukercop @ 03/12/2017 19:34)
La BA ne m'inspirait pas particulièrement à part que c'était beau.
C'est beau, et plus que ça, et c'est un excellent Pixar, d'ailleurs, la presse et le public saluent, c'est souvent bon signe.
Prochain film : Santa and Cie, je kiffe l'esprit de Noël
C'est beau, et plus que ça, et c'est un excellent Pixar, d'ailleurs, la presse et le public saluent, c'est souvent bon signe.
Prochain film : Santa and Cie, je kiffe l'esprit de Noël
La saison d'halloween de Disneyland Paris avait Coco pour thème, aux USA de même, ouais film qui s'annonçait une pure réussite.
L'esprit de Noël idem
Citation (sukercop @ 03/12/2017 13:29)
Oh la la, retour d'un grand Pixar avec Coco, le plus beau dessin-animé réalisé, c'est absolument somptueux, la direction artistique est prodigieuse.
C'est classique oui, mais tellement émouvant qu'ils m'ont attrapé sans que je m'y attende, grand film sur la mort et le deuil, grand film sur la famille et sa filiation, cela ressemble beaucoup à Là-haut, c'est au moins aussi réussi.
C'est classique oui, mais tellement émouvant qu'ils m'ont attrapé sans que je m'y attende, grand film sur la mort et le deuil, grand film sur la famille et sa filiation, cela ressemble beaucoup à Là-haut, c'est au moins aussi réussi.
Par rapport à Manolo dont ça semble un repompage ?
Pas beaucoup de rapport, les deux ont un prénom latino, je vois pas sinon, Coco, tu es plongé en plein coeur d'un folklore mexicain fantasmagorique, pourquoi repompage?
C'est quand même la même base, mais ça ne raconte pas vraiment la même chose.
Ah oui je me suis trompé, j'ai confondu avec l'anim où un gamin pêcheur se retrouve dans les étoiles.
Manolo, je n'ai pas vu mais ça a l'air ressemblant en effet.
Manolo, je n'ai pas vu mais ça a l'air ressemblant en effet.
Petite critique de The Florida Project, l'un des plus beaux films de cette fin d'année.
Les oubliés de l'Amérique
A mon humble avis, The Florida Project est le vrai grand gagnant du Festival de Cannes 2017. Comme souvent, il y a dans les sections parallèles des petites pépites signées par des réalisateurs inconnus du grand public. Le nouveau film de Sean Baker en fait indéniablement partie. De lui, je n'ai vu que Tangerine, sa précédente œuvre tournée à l'iPhone qui suivait l'escapade de prostituées transgenres dans le quartier de Tinseltown à Los Angeles. Une virée à l'énergie folle, parfois épuisante mais qui témoignait du talent de Sean Baker pour capter avec acuité une facette de la ville rarement montrée au cinéma. Il revient cette année avec un film au format plus classique, en s'établissant cette fois-ci dans la banlieue d'Orlando, à quelques encablures du parc Disney, là où jadis, il y avait des motels colorés et autres restaurants farfelus pour les touristes, aujourd'hui pris d'assaut par des familles en situation de précarité et mis au ban de la société actuelle.
C'est dans un de ces motels couleur pastel que l'on va suivre la petite Moonee, jeune fille de six ans, qui passe son temps à s'amuser avec ses camarades en faisant les quatre-cent coups. L'utilisation du morceau "Celebration" des Kool & The Gang, qui accompagne le générique, n'est d'ailleurs pas anodine. Sean Baker centre au départ son point de vue sur ces enfants qui évoluent en toute liberté, profitant de l'instant présent, oubliant leur situation pour se forger des souvenirs agréables. Ce choix de vivre dans l'insouciance leur permet de faire sauter les barrières induites par leur condition précaire. C'est à travers leur regard que l'on découvre l'envers du décor, la face cachée d'une Amérique morcelée, dommage collatérale d'une crise qui aura laissé des séquelles irrémédiables.
Sean Baker filme les lieux comme un microcosme empli d'histoires. Il y a les enfants, toujours au premier plan, mais leur monde est forcément altéré par des problèmes d'adultes, surtout dans un contexte comme celui-là. L'évolution de la relation entre Moonee et sa jeune mère, immature et rebelle, en est le parfait exemple. Halley tente par tous les moyens de subvenir aux besoins de sa fille, mais sa fougue indomptable se heurte irrémédiablement à un environnement plus ancré dans le système. Son attitude pourrait être perçue comme irresponsable aux yeux de certains, mais c'est sans compter sur l'amour que porte Sean Baker pour ses personnages. Il n'y a ici aucun jugement moral, juste l'évocation d'un train de vie différent qui engendre une autre vision de la relation mère-fille. Le réalisateur garde ainsi la bonne distance dans sa manière d'aborder une situation délicate au sein d'un film qui se veut pop et enjoué.
Et c'est finalement de cette empathie pour les personnages que naissent les scènes les plus émouvantes. Le naturel désarmant de la petite Brooklynn Prince, boule d'énergie qui domine un casting de jeunes acteurs tous incroyables, et de Bria Vinaite, la jeune mère de Moonee, donne au film son caractère terriblement attachant. Et il y a aussi Willem Dafoe (son plus beau rôle vu depuis longtemps sur grand écran), le propriétaire du motel, à la fois ange gardien qui veille sur les âmes perdues, et figure paternelle de substitution. Un personnage catalyseur qui centralise toute l'humanité du cinéma de Sean Baker. Une humanité qui se répand en nous comme les larmes sur les joues de Moonee, dans les magnifiques dernières minutes du long-métrage.
Les oubliés de l'Amérique
A mon humble avis, The Florida Project est le vrai grand gagnant du Festival de Cannes 2017. Comme souvent, il y a dans les sections parallèles des petites pépites signées par des réalisateurs inconnus du grand public. Le nouveau film de Sean Baker en fait indéniablement partie. De lui, je n'ai vu que Tangerine, sa précédente œuvre tournée à l'iPhone qui suivait l'escapade de prostituées transgenres dans le quartier de Tinseltown à Los Angeles. Une virée à l'énergie folle, parfois épuisante mais qui témoignait du talent de Sean Baker pour capter avec acuité une facette de la ville rarement montrée au cinéma. Il revient cette année avec un film au format plus classique, en s'établissant cette fois-ci dans la banlieue d'Orlando, à quelques encablures du parc Disney, là où jadis, il y avait des motels colorés et autres restaurants farfelus pour les touristes, aujourd'hui pris d'assaut par des familles en situation de précarité et mis au ban de la société actuelle.
C'est dans un de ces motels couleur pastel que l'on va suivre la petite Moonee, jeune fille de six ans, qui passe son temps à s'amuser avec ses camarades en faisant les quatre-cent coups. L'utilisation du morceau "Celebration" des Kool & The Gang, qui accompagne le générique, n'est d'ailleurs pas anodine. Sean Baker centre au départ son point de vue sur ces enfants qui évoluent en toute liberté, profitant de l'instant présent, oubliant leur situation pour se forger des souvenirs agréables. Ce choix de vivre dans l'insouciance leur permet de faire sauter les barrières induites par leur condition précaire. C'est à travers leur regard que l'on découvre l'envers du décor, la face cachée d'une Amérique morcelée, dommage collatérale d'une crise qui aura laissé des séquelles irrémédiables.
Sean Baker filme les lieux comme un microcosme empli d'histoires. Il y a les enfants, toujours au premier plan, mais leur monde est forcément altéré par des problèmes d'adultes, surtout dans un contexte comme celui-là. L'évolution de la relation entre Moonee et sa jeune mère, immature et rebelle, en est le parfait exemple. Halley tente par tous les moyens de subvenir aux besoins de sa fille, mais sa fougue indomptable se heurte irrémédiablement à un environnement plus ancré dans le système. Son attitude pourrait être perçue comme irresponsable aux yeux de certains, mais c'est sans compter sur l'amour que porte Sean Baker pour ses personnages. Il n'y a ici aucun jugement moral, juste l'évocation d'un train de vie différent qui engendre une autre vision de la relation mère-fille. Le réalisateur garde ainsi la bonne distance dans sa manière d'aborder une situation délicate au sein d'un film qui se veut pop et enjoué.
Et c'est finalement de cette empathie pour les personnages que naissent les scènes les plus émouvantes. Le naturel désarmant de la petite Brooklynn Prince, boule d'énergie qui domine un casting de jeunes acteurs tous incroyables, et de Bria Vinaite, la jeune mère de Moonee, donne au film son caractère terriblement attachant. Et il y a aussi Willem Dafoe (son plus beau rôle vu depuis longtemps sur grand écran), le propriétaire du motel, à la fois ange gardien qui veille sur les âmes perdues, et figure paternelle de substitution. Un personnage catalyseur qui centralise toute l'humanité du cinéma de Sean Baker. Une humanité qui se répand en nous comme les larmes sur les joues de Moonee, dans les magnifiques dernières minutes du long-métrage.
Citation (Rjay @ 02/12/2017 00:35)
Je viens de voir Psychose, glaçant.
Et encore, bien que jamais vu, je connaissais l'histoire, ce qui réduit certainement la tension de pas mal de scènes.
Et encore, bien que jamais vu, je connaissais l'histoire, ce qui réduit certainement la tension de pas mal de scènes.
T’enlève le nom de tonton Alfred, le mythe autour du film il reste pourtant rien. Il a super mal vieilli, c'est totalement surjoué, certains plans ridicules.
Citation (sukercop @ 03/12/2017 22:33)
Pas beaucoup de rapport, les deux ont un prénom latino, je vois pas sinon, Coco, tu es plongé en plein coeur d'un folklore mexicain fantasmagorique, pourquoi repompage?
Ce qui est le thème de la légende de Manolo : du Mariachi, le thème de la mort et la perte de la famille.
Citation (DelSpooner @ 04/12/2017 01:29)
Petite critique de The Florida Project, l'un des plus beaux films de cette fin d'année.
Les oubliés de l'Amérique
A mon humble avis, The Florida Project est le vrai grand gagnant du Festival de Cannes 2017. Comme souvent, il y a dans les sections parallèles des petites pépites signées par des réalisateurs inconnus du grand public. Le nouveau film de Sean Baker en fait indéniablement partie. De lui, je n'ai vu que Tangerine, sa précédente œuvre tournée à l'iPhone qui suivait l'escapade de prostituées transgenres dans le quartier de Tinseltown à Los Angeles. Une virée à l'énergie folle, parfois épuisante mais qui témoignait du talent de Sean Baker pour capter avec acuité une facette de la ville rarement montrée au cinéma. Il revient cette année avec un film au format plus classique, en s'établissant cette fois-ci dans la banlieue d'Orlando, à quelques encablures du parc Disney, là où jadis, il y avait des motels colorés et autres restaurants farfelus pour les touristes, aujourd'hui pris d'assaut par des familles en situation de précarité et mis au ban de la société actuelle.
C'est dans un de ces motels couleur pastel que l'on va suivre la petite Moonee, jeune fille de six ans, qui passe son temps à s'amuser avec ses camarades en faisant les quatre-cent coups. L'utilisation du morceau "Celebration" des Kool & The Gang, qui accompagne le générique, n'est d'ailleurs pas anodine. Sean Baker centre au départ son point de vue sur ces enfants qui évoluent en toute liberté, profitant de l'instant présent, oubliant leur situation pour se forger des souvenirs agréables. Ce choix de vivre dans l'insouciance leur permet de faire sauter les barrières induites par leur condition précaire. C'est à travers leur regard que l'on découvre l'envers du décor, la face cachée d'une Amérique morcelée, dommage collatérale d'une crise qui aura laissé des séquelles irrémédiables.
Sean Baker filme les lieux comme un microcosme empli d'histoires. Il y a les enfants, toujours au premier plan, mais leur monde est forcément altéré par des problèmes d'adultes, surtout dans un contexte comme celui-là. L'évolution de la relation entre Moonee et sa jeune mère, immature et rebelle, en est le parfait exemple. Halley tente par tous les moyens de subvenir aux besoins de sa fille, mais sa fougue indomptable se heurte irrémédiablement à un environnement plus ancré dans le système. Son attitude pourrait être perçue comme irresponsable aux yeux de certains, mais c'est sans compter sur l'amour que porte Sean Baker pour ses personnages. Il n'y a ici aucun jugement moral, juste l'évocation d'un train de vie différent qui engendre une autre vision de la relation mère-fille. Le réalisateur garde ainsi la bonne distance dans sa manière d'aborder une situation délicate au sein d'un film qui se veut pop et enjoué.
Et c'est finalement de cette empathie pour les personnages que naissent les scènes les plus émouvantes. Le naturel désarmant de la petite Brooklynn Prince, boule d'énergie qui domine un casting de jeunes acteurs tous incroyables, et de Bria Vinaite, la jeune mère de Moonee, donne au film son caractère terriblement attachant. Et il y a aussi Willem Dafoe (son plus beau rôle vu depuis longtemps sur grand écran), le propriétaire du motel, à la fois ange gardien qui veille sur les âmes perdues, et figure paternelle de substitution. Un personnage catalyseur qui centralise toute l'humanité du cinéma de Sean Baker. Une humanité qui se répand en nous comme les larmes sur les joues de Moonee, dans les magnifiques dernières minutes du long-métrage.
Les oubliés de l'Amérique
A mon humble avis, The Florida Project est le vrai grand gagnant du Festival de Cannes 2017. Comme souvent, il y a dans les sections parallèles des petites pépites signées par des réalisateurs inconnus du grand public. Le nouveau film de Sean Baker en fait indéniablement partie. De lui, je n'ai vu que Tangerine, sa précédente œuvre tournée à l'iPhone qui suivait l'escapade de prostituées transgenres dans le quartier de Tinseltown à Los Angeles. Une virée à l'énergie folle, parfois épuisante mais qui témoignait du talent de Sean Baker pour capter avec acuité une facette de la ville rarement montrée au cinéma. Il revient cette année avec un film au format plus classique, en s'établissant cette fois-ci dans la banlieue d'Orlando, à quelques encablures du parc Disney, là où jadis, il y avait des motels colorés et autres restaurants farfelus pour les touristes, aujourd'hui pris d'assaut par des familles en situation de précarité et mis au ban de la société actuelle.
C'est dans un de ces motels couleur pastel que l'on va suivre la petite Moonee, jeune fille de six ans, qui passe son temps à s'amuser avec ses camarades en faisant les quatre-cent coups. L'utilisation du morceau "Celebration" des Kool & The Gang, qui accompagne le générique, n'est d'ailleurs pas anodine. Sean Baker centre au départ son point de vue sur ces enfants qui évoluent en toute liberté, profitant de l'instant présent, oubliant leur situation pour se forger des souvenirs agréables. Ce choix de vivre dans l'insouciance leur permet de faire sauter les barrières induites par leur condition précaire. C'est à travers leur regard que l'on découvre l'envers du décor, la face cachée d'une Amérique morcelée, dommage collatérale d'une crise qui aura laissé des séquelles irrémédiables.
Sean Baker filme les lieux comme un microcosme empli d'histoires. Il y a les enfants, toujours au premier plan, mais leur monde est forcément altéré par des problèmes d'adultes, surtout dans un contexte comme celui-là. L'évolution de la relation entre Moonee et sa jeune mère, immature et rebelle, en est le parfait exemple. Halley tente par tous les moyens de subvenir aux besoins de sa fille, mais sa fougue indomptable se heurte irrémédiablement à un environnement plus ancré dans le système. Son attitude pourrait être perçue comme irresponsable aux yeux de certains, mais c'est sans compter sur l'amour que porte Sean Baker pour ses personnages. Il n'y a ici aucun jugement moral, juste l'évocation d'un train de vie différent qui engendre une autre vision de la relation mère-fille. Le réalisateur garde ainsi la bonne distance dans sa manière d'aborder une situation délicate au sein d'un film qui se veut pop et enjoué.
Et c'est finalement de cette empathie pour les personnages que naissent les scènes les plus émouvantes. Le naturel désarmant de la petite Brooklynn Prince, boule d'énergie qui domine un casting de jeunes acteurs tous incroyables, et de Bria Vinaite, la jeune mère de Moonee, donne au film son caractère terriblement attachant. Et il y a aussi Willem Dafoe (son plus beau rôle vu depuis longtemps sur grand écran), le propriétaire du motel, à la fois ange gardien qui veille sur les âmes perdues, et figure paternelle de substitution. Un personnage catalyseur qui centralise toute l'humanité du cinéma de Sean Baker. Une humanité qui se répand en nous comme les larmes sur les joues de Moonee, dans les magnifiques dernières minutes du long-métrage.
Ça me fait un peu penser à Gummo ta critique.
C'est le même genre ou rien à voir ?
Citation (Alain Miamdelin @ 04/12/2017 14:09)
Ça me fait un peu penser à Gummo ta critique.
C'est le même genre ou rien à voir ?
C'est le même genre ou rien à voir ?
Rien à voir Korine c'est du trash et du surréalisme, y'a rien de tout ça là-dedans.
Citation
Tangerine, sa précédente œuvre tournée à l'iPhone qui suivait l'escapade de prostituées transgenres dans le quartier de Tinseltown à Los Angeles.
Ah ça donne envie.
Et pourtant c'est vraiment bien 
Tu pouvais limite deviner les 10 tellement c'est prévisible
Citation (DelSpooner @ 06/12/2017 02:34)
Tu pouvais limite deviner les 10 tellement c'est prévisible
Jeannette top 2
Ouai c'est peut-être le pire Dumont mais ce sont des fanboys aux Cahiers.
Je voulais faire le malin en foutant Twin Peaks premier de mon top 10, c'est niqué maintenant. 
The Battleship island. 
Cette démesure, quel film, grosse grosse claque.
Cette démesure, quel film, grosse grosse claque.
Pourquoi The Return ?
Citation (sukercop @ 06/12/2017 10:27)
The Battleship island.
Cette démesure, quel film, grosse grosse claque.
Cette démesure, quel film, grosse grosse claque.
Je reviens du ciné ou je suis allé voir Au revoir la haut, pour ce qui ne l'ont pas encore vu foncez au ciné le plus proche qui le diffuse encore! c'est un bijoux.
Vu un homme intègre, récompensé à Cannes et recommandé dernièrement dans le JT de Fr2.
ça valait le coup
ça valait le coup
C'est etonnant mais le prochain film Star Trek devrait être réaliser par Quentin Tarantino et il devrait être classé R.
Citation (Deloco93 @ 08/12/2017 18:58)
C'est etonnant mais le prochain film Star Trek devrait être réaliser par Quentin Tarantino et il devrait être classé R.
Même si il est un peu en déclin.
Citation (DelSpooner @ 04/12/2017 15:55)
Et pourtant c'est vraiment bien
Sinon Tinseltown c'est le surnom d'Hollywood.
Tarantino sur Star Trek
Ah ben perso j'adore l'idée
Le dernier star trek était bien nul comparé aux deux premiers de la nouvelle génération.
Juste un doute qu'il puisse comprendre toute la philosophie trekkie
Mais bon à voir
Le dernier star trek était bien nul comparé aux deux premiers de la nouvelle génération.
Juste un doute qu'il puisse comprendre toute la philosophie trekkie
Mais bon à voir
Je reste sceptique, l'ambiance a l'air beaucoup moins sombre que dans le manga
Cela veut dire quoi classé R?
QUOTE (l'invité @ 09/12/2017 01:09)
Cela veut dire quoi classé R?
Wesh
Bodied de Joseph Kahn, grosse grosse grosse grosse grosse tuerie
Citation (Neo2isback @ 09/12/2017 00:25)
Je reste sceptique, l'ambiance a l'air beaucoup moins sombre que dans le manga
Dégueulasse.
Citation (Ozzy Ryss @ 08/12/2017 20:13)
Même si il est un peu en déclin.
...et Patrick Stewart s'est déclaré prêt à reprendre son rôle de Jean-Luc Picard car il rêve de travailler avec lui.
Citation (Neo2isback @ 09/12/2017 00:25)
Je reste sceptique, l'ambiance a l'air beaucoup moins sombre que dans le manga
La même. L'image correspond, mais tellement moins crade et malsaine que le Manga. Puis ces yeux.. pourquoi ==. A voir forcément.
Citation (Raptor39 @ 09/12/2017 00:05)
Ah ben perso j'adore l'idée
Le dernier star trek était bien nul comparé aux deux premiers de la nouvelle génération.
Juste un doute qu'il puisse comprendre toute la philosophie trekkie
Mais bon à voir
Le dernier star trek était bien nul comparé aux deux premiers de la nouvelle génération.
Juste un doute qu'il puisse comprendre toute la philosophie trekkie
Mais bon à voir
Bien nul par rapport à quoi ?
Les film de Abrams sont peut être des bon films mais sont des mauvais Star Trek, le dernier à des soucis de réalisation mais est un bon Star Trek beaucoup plus fidèle à l'univers Star Trek.
Citation (Deloco93 @ 09/12/2017 11:57)
Bien nul par rapport à quoi ?
Les film de Abrams sont peut être des bon films mais sont des mauvais Star Trek, le dernier à des soucis de réalisation mais est un bon Star Trek beaucoup plus fidèle à l'univers Star Trek.
Les film de Abrams sont peut être des bon films mais sont des mauvais Star Trek, le dernier à des soucis de réalisation mais est un bon Star Trek beaucoup plus fidèle à l'univers Star Trek.
Je compte pas en débattre des heures
Le dernier je n'y vois qu'un film d'action niveau fast and furious
Même la série tv n'est pas aussi premier degré et possède ce que je trouve essentiel : des choix cornéliens, de la philosophie, de la découverte bien sûr.
C'est vraiment intellectuellement que je me suis bien fait chier sur le dernier film...
Le retour de picard ! Ah ça oui encore mieux
Citation (Rjay @ 02/12/2017 00:35)
Je viens de voir Psychose, glaçant.
Et encore, bien que jamais vu, je connaissais l'histoire, ce qui réduit certainement la tension de pas mal de scènes.
Et encore, bien que jamais vu, je connaissais l'histoire, ce qui réduit certainement la tension de pas mal de scènes.
Regarde vertigo.
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