la Famille Bélier nominé meilleur film et Louane "je sais chanter mais je sais pas jouer" Emera nominée meilleur espoir

Les Césars

FYP

Et l'horrible Timbuktu va tout rafler.

Horrible ?

Honnêtement la sélection est particulièrement faible, je trouve pas que Timbuktu soit génial, surtout à cause de ses 30 dernières minutes, mais je vois pas bien quel autre film aurait plus de légitimité à chopper le César (même si au fond je préfère Sils Maria).

Je parlais surtout de la fin de l'année aux US (et de la période janvier-février chez nous)

Sinon oui on est d'accord.



Peut-être pas horrible mais je le trouve très surestimé, en plus je le vois bien gagner, car politiquement ça ira dans le sens des derniers événements, et comme on sait que le cinéma n'a plus rien à voir avec les Césars...



Eastern Boys est un très beau film par exemple... Quant au reste, Saint Laurent est mis en scène par un très grand réalisateur même si le film est trop long, Les Combattants est un premier film prometteur avec plein de cinéma dedans, Sils Maria est aussi très bien mis en scène par Assayas, Hippocrate a au moins le soucis de dépeindre le milieu hospitalier avec une certaine rigueur. Oui tous ne sont pas des grands films, mais il y a à chaque fois une proposition intéressante. Sauf pour La Famille Bélier, qui a (astucieusement il faut le reconnaître) organisé son buzz 2 semaines avant sa sortie en payant les sites et les critiques cinés pour asseoir son succès, alors que ça vaut à peine le téléfilm du samedi soir sur France 3.

Parmi les oubliés, le magnifique Bird People, Jacky au Royaume des Filles, Bande de Filles à la rigueur, Eden (mais ça c'est perso)...

Côté Animation, surprenant l'oubli d'Asterix.

Côté docu, pareil pour Au bord du monde.

Voilà, disons que parmi ceux que j'ai vus je n'en trouve aucun mauvais, Eastern Boys m'a déçu et tout le reste navigue dans le moyen ou bien ne m'attire pas tellement. A la limite s'il fallait en choisir un selon moi, autant que ce soit Timbuktu qui par séquence se démarque suffisamment même si c'est inégal. Ou alors Sils Maria qui m'avait sincèrement plu alors que le cinéma d'Assayas ne m'attirait pas du tout.

Mais au fond je m'en fous un peu des Césars, je ne regarde jamais la cérémonie et j'oublie le palmarès deux heures après l'avoir consulté. Je rebondissais plutôt sur le "horrible " d'Houdini.



Je l'ai pas (encore) vu mais j'ai l'impression que c'est surtout Viviane Amsalem qui est passé à la trappe, que je veux absolument rattraper.

Non mais Timbuktu c'est un film pour collégiens, la seule pensée du film c'est "le terrorisme c'est pas bien, la liberté c'est bien". Filmer le désert ce n'est pas de la poésie, filmer un match de foot sans ballon ce n'est pas poétique, le cinéma c'est un peu plus d'ambition que ce truc. C'est tellement mineur comme film, c'est aussi creux que le long métrage d'Abd Al Malik mais c'est filmé dans un pays du tiers monde donc ça devient forcément "génial".

Ouh lala...

Bon effectivement le film n'a pas un propos révolutionnaire mais en même temps ce n'est pas sa vocation. Ce qu'il nous montre c'est une population occupée, privée de liberté, prise au piège de l’extrémisme, et qui n'a aucun moyen de lutter de façon armer. Au-delà de la phrase excessivement caricaturale que t'utilises pour limiter son propos, Sissako cherche à montrer comment une population va organiser une résistance sourde en s'attachant à faire triompher son quotidien, en essayant puisque c'est la dernière preuve de dignité qui leur reste de continuer à vivre comme à leur habitude malgré la répression. A travers ça, le but c'est pas simplement de filmer une partie de foot sans ballon pour faire poétique, c'est de transformer des actes a priori insignifiants du quotidien en actes révolutionnaires, et c'est là que le film puise son sens poétique. A ce titre par exemple, je trouve personnellement que la traque nocturne pour chopper le joueur de musique c'est probablement la scène avec la plus grande force évocatrice que j'ai pu voir cette année dans le cinéma français (j'admets que j'ai pas non plus tout vu).

A côté de ça, je trouve que l'autre versant du film et notamment sa dernière demi-heure est plus faible mais j'apprécie quand même les scènes du début dans les dunes, et le contre-poids d'apaisement qu'il offre au film.

Après que tout ça ne te touche pas c'est une chose, mais c'est un film qui est quand même aux antipodes de ce qu'on voit de façon classique dans les films de résistance/occupation etc. et y'a clairement un parti pris dans ce que Sissako veut nous montrer. A partir de là, dire qu'il se contente de filmer le désert, c'est pas possible. Et que ça se passe au tiers-monde ou ailleurs je vois pas bien ce que ça change honnêtement.

L'art misérabiliste/engagé c'est le truc le plus chiant/vain de l'histoire. Une version cinéma du mouvement des indignés. Ce n'est pas révolutionnaire, c'est justement une ode à la soumission. "C'est pas grave l'islamisme radicale, il vous reste la pureté de vos coeurs, ça suffit."

Un film engagé est forcément chiant alors ? Et même vain ??

Tu prends le film à l'envers puisqu'il montre justement, pendant une heure au moins, le film montre les habitants refuser de se soumettre à ce que tu appelles misérabilisme. On les voit pas se lamenter sur leur sort, puisqu'au contraire on nous les montre lutter de leur façon et avec leurs armes: en continuant de jouer au foot (ou de faire semblant), de chanter, jouer de la musique etc. Et se sacrifier pour la simple expression de cette idée.

Par contre c'est vrai que Sissako finit par quitter ce créneau là et insister plus platement sur les souffrances du peuple, et comme je l'ai dit à ce moment là le film me parle moins.



Une ode à la soumission, rien que ça. Tu as vu comment ils finissent dans le film tous ceux qui refusent de se soumettre aux lois absurdes qui leur sont imposés ? Ils ont l'air vachement heureux, ça donne envie. Pour se révolter il suffit pas de donner des coups, surtout quand on n'en a pas les moyens.

Des fois je lis tes posts et j'ai envie d'aller voir ce que tu critiques juste pour me marrer en relisant ton post...

L'imbécile de traducteur à dragué la bombasse d'hotesse qui remuait du cul sous mon nez en lui parlant de Timbuktu. Ca e fait du bien de penser que c'est de la merde.

Oui.

Ils ne luttent pas, ils essaient de faire comme si tout était comme avant, lutter ce n'est pas faire le dos rond. C'est une lutte de gauche molle ce que propose le film, c'est pour cela qu'il plait au saint triptyque télérama/libération/inrocks.

Saint Vincent :

L'histoire d'une amitié entre un enfant qui doit déménager suite au divorce de ses parents et Bill Murray qui joue le rôle d'un vieux égoïste qui aime les paris, l'alcool et les putes.

C'est pas un chef d’œuvre, peu de surprise dans le scenario mais le film se laisse regarder et j'ai passé un bon moment.

Bande Annonce :

La première demi-heure, la moins bonne du film, laisse craindre l'évocation lourdement mélodramatique d'une partie de l'histoire très abordée au cinéma. Puis, petit à petit, Petzold resserre son cadre sur son actrice fétiche, la fantastique Nina Hoss, pour enfin lancer son récit qui s'avère absolument passionnant, grâce à ses acteurs, son sujet et ses différents niveaux de lecture. A travers cette histoire de rescapée d'Auschwitz, en perte totale de repères quant à son cercle familial, obligée de changer de visage et de repartir à zéro, le réalisateur organise un véritable "jeu de rôles", qui trouve sa résonnance dans les différents rapports que l'on peut établir avec le théâtre ou le cinéma. Les visages et les expressions sont ainsi filmés avec une subtilité bouleversante, jusqu'à ce final où tout le "faux" s'évapore pour laisser place au vrai, beau, pur moment de cinéma.

La scène dans la banque de sperme qui annonce direct la couleur

Je viens de découvrir Durendal, mais c'est quoi ce débile , son Top 10, fait peine a voir.

Il a mis Lucy top1 ?

Top 2.

Je suis peut-être dur avec lui, mais comment autant de gens peuvent se fier à lui, et pourquoi ce mec ne conseille pas son public vers du bon cinéma, en gros il analyse tout les nanards qui sortent quoi.

Et Positif qui parle de film admirable, c'est la gauche molle ?

Sinon Durendal... Y'aurait tellement à dire que ça vaut même pas la peine de s'y attarder.

Bon bah les premiers retours de projo de Jupiter Ascending à Gérardmer sont dithyrambiques. Joie.

Je ne me souviens plus, quelle est ton opinion sur Cloud Atlas?

Petite claque de 2013, sortie à peu près de nul part.

J'avais pas détesté Speed Racer, contrairement à beaucoup, mais j'attendais pas forcément grand chose des Wachowski, après la tournure qu'avait pris le phénomène Matrix.

Oui ça donne envie, tout ce que j'attends des Wacho

J'adore Speed Racer

Speed Racer >

Le livre était largement meilleur. Ils sont réussi à faire une fin là où le bouquin n'en possèdait pas, mais on détruit la substance même de l'histoire construite de manière très particulière et bousillé la plus importante, celle qui se passe avec les clones.

Edit : j'ai lu les premières critiques, visiblement très très gros film... Marrant quand on sait que Matrix est sorti en mars 1999 il me semble, la même année que le starwars 1 et la claque que ce dernier avait pris alors par Néo.

Le succès d'American Sniper...Impressionnant là, du coup à voir si Joe et Sam ont pris le film au premier ou si , comme toujours chez papa Clint, ils ont pigé l'ambiguïté de son propos.

L'armée des 12 singes, je savais rien de l'histoire, c'est une sacrée tuerie

Super film. Tu interprètes comment la fin?

Vu aussi y'a pas si longtemps et pareil, absolument énorme. Brad Pitt est incroyable dedans.




Perso

Ted
J'avais adoré le premier.

De mémoire le film c'était bien fait tailler à sa sortie.

Mais ouais, il est excellent. De toute manière, Bruce

Vin Diesel passe donc d'une tour jumelle à l'autre, en voiture. Tranquille.

Si ça vous interesse, vous pouvez jeter un oeil à La Jetée, le court métrage de Chris Marker qui a inspiré ce film (ça dure 15 min et ça doit se trouver sur youtube).

Vu au moins 15 fois à la fac J'avais eu du mal à rentré dedans au départ (notamment à cause de la forme en roman-photo), mais pfff c'est puissant.

Déjà vu. C'est un incontournable ce court-métrage.

Yes mais je propose toujours, au cas où !

Hiso, t'as fait une fac de ciné ?

Oui, terminée en 2013.

Me faudrait une analyse de tout ça sur le net.

En tous cas le film m'a vraiment mis sur le cul, je m'y attendais pas du tout, c'est vraiment hyper bien construit.

La seconde grande question du film : le truc que fait Brad Pitt avec son oeil droit, effet spécial ou incroyable talent de contorsionniste des yeux ?

J'ai tiqué sur ça tout le film aussi Possible que ce soit une lentille, non ?

J'ai vu des trailers de "Jupiter Ascending" ça a l'air pas mal. J'ai vu que vous en parliez mais il y a des critiques sorties ?

Que je sache si je vais enfin voir un film au ciné. De la SF en plus...

Bon après, vu de loin, l'histoire de départ c'est digne de la Scientologie.

Compliqué Jupiter Ascending. Je connais quelqu'un qui était à la projo de Gérardmer ce WE, et une bonne partie de la salle a détesté.

... Mais l'autre parti s'est levée est a applaudi à la fin du film.

Je suis pas encore tombé sur les négatives, mais parmi les positives, t'as donc celles-ci :

http://www.ecranlarge.com/films/864608-jup...ivers/critiques

http://www.cinemateaser.com/2015/02/66679-...ivers-chronique

Une négative ici : http://www.metronews.fr/culture/jupiter-le...3;xbEakO8L91EY/

Merci à vous 2.

Elle me donne encore plus envie cette critique négative.

Je ne sais pas pourquoi mais je suis pressé de voir Tomorrowland.

Pareil, Brad Bird va nous émerveiller.

Quand je pense qu'ils ont traduit ça par "À la poursuite de demain" en France