Citation (Canvex @ 29/04/2014 15:16)

J'ai pas envie d'y passer encore beaucoup de temps mais ça m'intéresserait de savoir comment t'interprètes : la scène avec Robert Forster détective ? La scène avec Patrick Fischler qui raconte son rêve dans le café ? Toutes les scènes avec le réalisateur ? La scène avec la vieille qui sonne à la porte ? Le rôle de la concierge de cour ? La scène du casting où les actrices chantent ? Les regards douteux de la tante qui laisse la maison ?
A quel moment elles "nourrissent" quoi que ce soit ? Quel ensemble servent-elles à construire ? A quoi elles servent sinon à entretenir un flou artistique pour faire oublier l'abyssal vacuité du film ?
Je précise que c'est pas du tout rhétorique comme question, je cherche à comprendre comment on peut comprendre.
Pour toutes ces scènes, à mon avis c'est juste lié au non su. Certains réalisateur aiment introduire des éléments de ce genre, dans le sens indéchiffrable. C'est le cas pour les Coen par exemple. On sait pas ce qui arrive au mec à la fin de No country for old men, dans inside L.D, il y a également beaucoup de zones d'ombre. Serious man, idem. Ils aiment vraiment ce genre de chose. Sûrement parce que ça marche, mais aussi parce qu'au fond, ça reflète une certaine réalité: nous ne sommes que des hommes avec notre propre savoir pour guide, c'est à dire pas grand chose.
Certaines scènes de ce genre peuvent tout simplement inspirer autrui. Celles que tu mentionnes plus haut, j'y prête pas une attention particulière, mais tout ne peut pas être parfait, toutes les scènes ne peuvent pas être marquantes. C'est déjà pas mal qu'un même réalisateur ait produit autant de scènes mémorables. à mon avis, un film se construit aussi sur du dispensable, des échanges futiles en apparence, mais qui par jeu de contraste, donnent au reste une valeur ajoutée. Plans de transitions, dialogues bateau, temps morts etc... ça fait partie d'une recette.
Donc je ne parlerais pas d'abyssal vacuité