Citation (Lask @ 23/03/2016 15:59)

Merde ça collait exactement à ce qu'on avait dit au-dessus même si je te trouvais hyper dur "catastophe industrielle"

Jamais je ne parlerai de Nichols en ces termes

Pour revenir sur BvS :
Déjà je cite un passage de la critique des Toiles Héroïques qui est très juste : "Pour ce qui est du ton, Batman v Superman : L’aube de la justice se prend au sérieux et c’est tant mieux. Il faut de tout pour faire un monde. Quand cela fonctionne, c’est magnifique. Cela colle parfaitement à la grandeur des personnages. Mais quand cela tombe à plat, le film devient pompeux et frôle le ridicule."
J'ai donc adoré les 15 première minutes, une remise en contexte rapide et idéale entre l'enfance tragique de Wayne et son point de vue sur la fin de Man of Steel. Voilà, c'est tout. S'il faut attendre à chaque fois une version longue pour éviter le sabotage c'est pas la peine, Batman, Wonder Woman, c'est la même chose, de belles idées, des acteurs parfaits, un vrai Batou qui déglingue tout (mais pas assez), torturé, obsessionnel, mais un rôle complètement saboté au final, comme je disais ailleurs, je préfère encore voir les Marvels que ça, je comprends la démarche de Warner de vouloir dépasser le cadre du super-héros cool pour en faire des figures mythologiques aux forts questionnements moraux, mais si c'est pour saboter autant ce qu'on entreprend, c'est juste pas la peine, moi ça me fait chier et j'ai envie de me barrer. Comme je l'ai dit, les intentions sont louables mais je trouve que quasiment tout est raté ou inabouti. Je suis plus énervé et frustré en fait, alors que devant un Marvel, ce n'est jamais le cas, c'est inoffensif, et il arrive parfois que je passe un bon moment devant le spectacle.
Dans les gros gros points noirs, Eisenberg m'a tellement gonflé, on sent qu'il essaye d'être le Heath Ledger de BvS, mais il n'arrive pas à la cheville de ce dernier, et pourtant j'aime bien l'acteur en général. Sinon j'ai vraiment détesté les 30 dernières minutes, le combat contre Doomsday est juste dégueulasse, on ne comprend rien, ça dégouline de numérique dans tous les sens. Et enfin les scènes de rêve sont d'un ridicule à faire peur.