- Dans les anciens films j'ai revu le court métrage de Jan Kounen Vibroboy

"Et maintenant petite pute, tu sais toujours pas à quoi ça sert ?"

suivi de Tetsuo

Et aujourd'hui il y avait le traditionnel Retour de Flamme, où, comme chaque année, le passionné Serge Bromberg nous a fait découvrir des pépites du début du 20ème siècle, perdues jusqu'à alors, célébrant l'absurde, l'étrange, l'inventivité de réalisateurs bourrés de talent mais presque oubliés. Au choix, on a eu le droit à des mouches acrobates, un cochon danseur, une langouste géante qui poursuit un mec sur un lit volant, un contorsionniste qui se désarticule à 360°, un mec qui s'enfonce sa clarinette dans le crane et ne sait pas comment la retirer... et la réhabilitation de Slavko Vorkapich, réalisateur oublié qui est à l'origine de pas mal de pépites ou même de séquences à l'intérieur de films connues des années 1920 à 1930. Tout un programme, au son de musiques au piano jouées par Bromberg himself.
- Sinon dans les films encore inédits en salles :

Film d'ouverture de l'Etrange Festival (précédé par le génial court-metrage darwinien cruellement hilarant, Smart Monkey), The Voices donne à Ryan Reynolds un rôle à sa mesure avec ce benêt psychopathe perdu entre deux réalités. L'acteur signe une grosse performance vocale puisqu'il fait également les voix d'animaux. The Voices, film complètement WTF, parfois lourdingue mais qui assume son côté kitch (génial générique final) et mise avant tout sur un humour noir complètement jouissif. J'avais détesté Poulet aux prunes mais ce film-là m'a réconcilié avec la réalisatrice.

Bien trash mais très pop, très frais, actrice géniale, c'est drôle, et plutôt intelligent même si le réalisateur appuie vraiment sur le dégueulasse parfois (on est dans l'intimité d'une fille de A à Z). Et c'est bien plus léger que le LVT


Ca reprend la trame classique du dernier jour avant la fin du monde, malgré tout c'est un beau petit film, plutôt bien foutu par rapport à son budget, qui ne parle finalement que de la dernière chose à faire avant de mourir, et avec qui. Les deux acteurs principaux (notamment la fillette) sont excellents.

C'est un premier film ambitieux fait avec les moyens du bord. Imparfait mais la durée courte permet une énergie et une synergie qui ne se relâchent pas un seul instant, en s'appuyant sur des personnages bien définis et des dialogues de pure série b qui vont droit au but.

Si le réalisateur croit en son univers cauchemardesque et déploie pas mal d'idées esthétiques, on a du mal à savoir là où il veut en venir et les références sont très mal digérées par moment (comme la séquence avec le loup qui ressemble à la pub Chanel de Luc Besson).

Déception car pas aussi terrifiant qu'attendu. Il y a des idées et c'est bien fait mais terriblement classique et l'ennuie arrive vite surtout que l'on voit venir la résolution bien avant le personnage principal.

Un peu pareil que le précédent. Film d'horreur vénézuélien trop classique durant les deux premiers tiers, avant de prendre un virage barkerien osé même si prévisible (on voit venir les twists à l'avance).

Film d'animation sous forme de road trip sous drogues blindé de private jokes. J'ai trouvé ça bien chiant et je suis resté sur le bord de la route.

Un gros navet japonais, sorte de Ghostbuster mélangé à du Ring avec les moyens et le talent d'une série Z.
+ White God, It Follows, A Hard Day, Alléluia, Hyena, Open Windows (Sacha Grey

) que j'avais déjà vus.
01. The White God -
Kornél Mundruczó02. It Follows -
David Robert Mitchell03. The Voices -
Marjane Satrapi04. Wetlands -
David Wnendt05. These Final Hours -
Zak Hilditch06. A Hard Day -
Kim Seong-hun07. Dealer -
Jean-Luc Herbulot08. Hyena -
Gerard Johnson09. Fièvre (Horsehead) -
Romain Basset10. Open Windows -
Nacho Vigalondo11. The Canal -
Ivan Kavanagh12. La casa del fin de los tiempos -
Alejandro Hidalgo13. Alléluia -
Fabrice Du Welz14. Asphalt Watches -
Seth Scriver, Shayne Ehman15. Arcana -
Yoshitaka Yamaguchi