Pop-corn
Grains de maïs avant leur transformation en pop-corn
Le pop-corn, maïs soufflé, maïs éclaté ou tactac est un aliment produit par un chauffage fort de grains de maïs.
Il existe une seule variété de maïs capable de produire du pop-corn : le maïs à éclater. Il se trouve néanmoins sous deux formes différentes : Mushroom et Butterfly. Ces derniers ont des graines plus petites que le maïs commun mais celles-ci ont une coque beaucoup plus résistante.
L'intérieur des grains de maïs est en grande partie composé d'amidon sous forme de granules, lesquels contiennent de l'eau entre 8 et 25 %. Lorsque l'on fait chauffer les grains, l'eau contenue dans le granule entre en ébullition et se transforme en vapeur. Elle se concentre alors au centre du granule, repoussant l'amidon en périphérie. Celui-ci, du fait de la température et de la pression, commence à cuire et devient visqueux, permettant l'agglutination des granules entre eux. Aux alentours de 180 °C, comme la vapeur occupe un plus grand volume que l'eau liquide, l'enveloppe est alors soumise à une forte pression (jusqu'à 9 atmosphères) et se rompt subitement. Visuellement, le grain « éclate ». L'eau restante s'évapore, l'amidon est « expansé », alors que l'enveloppe est « noyée » dans l'amidon. Le grain a alors gagné près de 30 fois[réf. nécessaire] son volume initial. Des études montrent que pour un éclatement optimal, le grain doit avoir une teneur en eau de l’ordre de 14 %3.
Son nom provient d'ailleurs du « pop » (son) qu'il fait en éclatant et « corn », qui signifie « maïs » en anglais américain.
Le pop-corn se consomme nature, salé ou sucré, mais on peut aussi le consommer épicé, avec du chocolat et du caramel, entre autres.
Ses propriétés élastiques sont proches du polystyrène expansé et permettent son utilisation dans l'emballage des objets fragiles, avec l'avantage d'être, par essence, biodégradable.
Il est très souvent vendu dans des salles de cinéma depuis l'heure de la Grande Dépression et est devenu un symbole de l'industrie cinématographique (en particulier américaine). C'est un commerce très lucratif, dégageant une marge de 2 500 %. Le magazine Sight & Sound a calculé que les salles de cinéma ont engrangé chaque année 1,4 milliard de dollars en moyenne grâce à la seule vente de pop-corn. Ce succès possède cependant un revers, en effet le cinéma « pop-corn » est un qualificatif souvent négatif,

désignant un film sans grande valeur artistique ou culturelle. Le mangeur de pop-corn représente par ailleurs l'archétype du bruit parasite.