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Le PSG va devoir s'y faire, il ne pourra de nouveau pas aller au-delà des 60 M€ sur le prochain marché des transferts, à moins de vendre des joueurs. Quant à Monaco, les tractations sont en cours avec l'UEFA pour éviter de grosses sanctions.
Contrairement à la saison passée, le PSG et Monaco ne se tirent pas la bourre en Ligue 1. En vendant Falcao et James Rodriguez l’été dernier, l’ASM a reculé d’un cran dans la hiérarchie et tente désormais difficilement d’accéder au podium. Mais Parisiens et Monégasques restent liés sur un autre sujet : le fair-play financier. Cette fameuse règle instaurée par Michel Platini et l’UEFA a créé du tort au club de la capitale, soumise à plusieurs restrictions (21 joueurs inscrits en Ligue des Champions au lieu de 25, seulement 60 M€ de dépenses sur le marché des transferts autorisés à moins de vendre, une amende de 60 M€ dont 40 M€ avec sursis).
Comme le rapporte L’Équipe ce matin, le PSG sait d’ores et déjà ce qui l’attend à ce sujet pour la saison prochaine. Et il ne sera pas dépaysé. L’UEFA contrôlera de nouveau ses dépenses sur le mercato et ne lui autorisera que 60 M€ pour améliorer son effectif. Bien sûr, le PSG pourra vendre quelques éléments s’ils souhaitent investir quelques millions supplémentaires. Les dirigeants parisiens y réfléchiront donc à deux fois avant de lâcher une grosse somme en début de mercato, à l’instar de ce qui s’est passé l’été dernier avec David Luiz. Par contre, on peut cette fois-ci s’attendre à quelques départs (Lavezzi, Cabaye).
Monaco, de son côté, ne sait pas encore à quelle sauce il sera mangé. Les tractations sont toujours en cours entre les deux parties. Mais l’ASM est dans le viseur, tout comme l’AS Roma, l’Inter Milan, Liverpool, le Sporting Portugal, Besiktas ou encore Krasnodar. Monaco a tenté de couvrir ses dépenses avec un contrat de 100 M€ passé avec une agence de marketing. Cela ressemble beaucoup au fameux « contrat en or » scellé par le PSG avec QTA, retoqué par l’UEFA qui l’avait décoté de moitié. Le club de la Principauté peut donc craindre une amende, ce que le propriétaire Dimitri Rybolovlev veut à tout prix éviter. Une transaction entre Monaco et l’UEFA est pourtant l’issue la plus probable.
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A la veille d'une réunion au siège de l'UEFA où sera une nouvelle fois abordée la question du fair-play financier, José Mourinho a répété tout le mal qu'il pensait de ce règlement contraire selon lui aux principes de la concurrence.
Depuis qu’elle a créé ce réglement, l’UEFA se heurte à la désapprobation de José Mourinho, ennemi numéro un du fair-play financier. Une fois de plus, le manager de Chelsea répète son désamour par rapport à cette loi qui ne répond en rien selon lui aux principes de la concurrence. « C'est un principe contradictoire : c'est sensé mettre tout le monde à égalité or cela protège les clubs les plus anciens, les historiques qui se basent sur des décennies de succès. Les nouveaux, ceux qui grandissent grâce à de nouveaux investisseurs, ne peuvent pas rattraper leur retard sur les anciens à cause de ça », déplore le Portugais sur Yahoo. Aux yeux du Special One, cette règle, qui se devait instaurer une équité, provoque tout le contraire.
« Une contradiction »
« Je pense que le fair-play financier est une contradiction parce que lorsque les clubs ont souhaité son instauration, c’était pour créer les conditions d’une équité. C’est devenu une protection pour les grands clubs historiques structurés financièrement et commercialement. Les nouveaux clubs, c’est à dire ceux qui ont les moyens d’investir, ne peuvent progresser rapidement pour atteindre leur niveau. Les clubs avec de nouveaux propriétaires ne peuvent attaquer la domination de ces clubs installés. » Un constat qui concerne également Chelsea à en croire Mourinho. En tout cas en partie. « Chelsea ne fait pas partie de ces clubs anciens, historiques même s’il a une histoire importante et une histoire devant lui. C’est le même propriétaire qui est à sa tête depuis plus de dix ans. On est entre les deux, avec un propriétaire plutôt récent mais tout de même présent depuis une dizaine d'années. »
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