Citation (mest @ 22/05/2015 13:51)

Ça parlait de Riolo je crois.
Il vient de publier un article

sur le sujet sur son blog.
Citation (Blog riolo)
Riolo : ''Le PSG contre le vilain fair-play financier !''
Retour sur les lamentations parisiennes face au fair-play financier… et aux limites qu’ils imposent aux dirigeants du PSG en matière de recrutement.
C’est donc reparti pour un tour. La rengaine de l’été. Le grand méchant Fair-play financier va empêcher le PSG de rêver plus grand. C’est une extension de la chouinerie habituelle des clubs français : « C’est la faute à pas de blé ». On ne recrute pas, pas de blé. On ne gagne pas, pas de blé. On joue mal, pas de blé. On est bidon en Europa League, pas de blé. Là, face au FPF, le PSG est seul. Mais ça participe à la même réflexion. Chialer sur le blé qu’on a n’a pas au lieu de gérer, au mieux, celui qu’on a.
Près de 500 millions de budget. Une masse salariale pharaonique. Selon une étude récente, c’est même la plus grosse, tous sports confondus. « Faux » a rétorqué le PSG par la voie d’un communiqué. Entre l’étude de Sporting Intelligence (GSSS) et la com’ d’un club, mon cœur balance… qui croire ? Et puis c’est tellement bien défendu avec un argument massue : « c’est faux ! »…
Curieux d’ailleurs que le PSG soit touché à ce point par cette étude. On veut se cacher d’avoir de l’oseille ? A moins qu’on ait un brin honte des salaires de dingues donnés à des joueurs qui ne le méritent pas tous ? Peur qu’on dise que normalement, c’est la masse salariale qui sert d’indicateur à la performance en Ligue des Champions ? 490 millions de budget et une masse salariale énorme pour tout rafler dans une Ligue mineure, c’est cher non ? Une somme gigantesque pour arriver dans la compétition qui fait rêver et ne se contenter que d’un exploit à la 116e minute d’un match face à Chelsea, c’est cher non ?
Alors, il faut une excuse. La com’ du PSG travaille dessus, les médias sont prêts à avaler et les supporters gogos se régalent déjà. Ces derniers ont même monté un mouvement : « PSG en colère ». « Le FPF c’est injuste, Platini est pourri, l’UEFA est anti PSG ». Même flanqué d’un avocat pour faire sérieux, ça vole à peine au-dessus du comptoir.
Sans le FPF, le rêve serait déjà réalité. Ce grand Barça injouable, Paris l’aurait cogné. Comment ? Avec Cristiano ou Messi pardi. Sans le FPF, le PSG se serait gavé de joueurs. Budget 1 milliard, masse salariale digne du PIB d’un continent tant qu’on y est non ? Ça marche comme ça le foot ? Il faut être sacrément inculte, ne rien connaître à l’histoire de ce sport pour croire une seconde à de telles inepties.
Le FPF, le PSG l’avait-il anticipé ? Les contrats signés, les salaires donnés n’ont-ils pas enfermé la gestion du club ? Cabaye, David Luiz, Aurier, c’est plus de 80 millions. Erreur ou pas ? On parle du centre de formation qui devait livrer un Messi parisien, mais qui ne propose actuellement que : Bahebeck, Coman, sa perle Rabiot et quelques écervelés qui font des tweets pas rigolos.
En Ligue des Champions, dans les rencontres à élimination directe, le bilan est de 4 victoires, 5 nuls et 3 défaites. Dedans, il y a du Valence et du Leverkusen, de quoi rêver moyennement grand. C’est encore la faute au FPF ? Et c’est l’UEFA qui a fait que le PSG soit empêtré dans les contrats d’Ibra, Lavezzi, Motta, Digne, Cavani ? Avec ces quatre-là, c’est tout juste si on n’achète pas la moitié de la Juve ! En parlant de Cavani, c’est le FPF qui a poussé le club à mettre 67 millions sur un joueur mal utilisé et au final pas heureux ?
Mais pas de panique, le FPF va alléger son dispositif. Certaines injustices (car il y en a, c’est clair) vont être corrigées. En attendant de pouvoir arrêter de chouiner sur le manque de blé, le PSG serait inspiré de réfléchir à son organigramme. Directeur sportif ou pas ? Je ne comprends même pas que la question se pose. Ensuite : le coach actuel, qui égalera bientôt les performances de Paul Le Guen à l’OL, reste, soutenu par tout un pays, mais après ?
Où est cet après dans la tête des dirigeants parisiens ? Il ferait bien d’y songer au lieu de s’engluer dans des lamentations qui ne peuvent qu’endormir des supporters aveugles. On a été tapé par le Barça, on a été tapé par Dnipropetrovsk ! Nos adversaires sont en finale, donc… blablabla ! PSG, Sainté, même combat d’excuses médiocres. Toutes ces mascarades nous ramènent toujours à l’indécence ordinaire des puissants, cette « common decency » chère à George Orwell.