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Des résultats du PSG dépendra un peu l'atmosphère du "nouveau" Parc des Princes...
Tout est un peu lié, oui. Après deux morts en trois ans, on ne pouvait plus continuer comme ça, à voir ce Parc avec deux tribunes en guerre. On veut un stade pacifié, où des familles puissent revenir. Sur le terrain, on aura un rôle important. Gagner des matches aiderait à ramener la paix sociale. Mais les supporters doivent être conscients aussi qu'ils doivent faire des efforts. Aujourd'hui, certains d'entre eux en viennent à souhaiter que l'équipe perde cette saison... Mais ceux qui aiment vraiment le PSG veulent voir leur club gagner dans un Parc serein et festif. »
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On était inquiets, on ne savait pas trop à quoi s’attendre. Le public a bien répondu, il est bon enfant, estime l’entraîneur parisien. On aimerait qu’il pousse plus quand on est en difficulté mais, dès que l’on marque, on le sent. Surtout, il n’y a plus d’insultes envers l’actionnaire et les joueurs sont plus libérés. Je suis super-content.
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C'est important qu'il n'y ait pas d'insultes en tribune. Pas de bagarres non plus. Et, finalement, on a vu des joueurs plus libérés.
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Que penses-tu de la dissolution des groupes de supporters ?
C'était irrémédiable. Un passage obligé pour faire cesser les violences, les insultes et les combats. On était arrivé au bout du bout. Lorsqu'on prend des mesures aussi radicales, c'est surtout aux voyous que ça ne plaît pas. Les supporters qui sont mécontents peuvent comprendre que ce sont des mesures obligatoires pour repartir sur de nouvelles bases. Sur les trois dernières saisons, il y a eu deux morts. C'est très grave. Au club, on aimerait voir un Parc des Princes pacifié plutôt que deux tribunes en train de s'affronter. Si on ne prend pas ces mesures, c'est la mort du club. Les gens viennent de moins en moins parce qu'ils ont peur, les sponsors commençaient même à fuir le Parc, plus personne ne voulait investir. Robin Leproux et moi sommes là depuis un an. On fait des démarches pour faire rentrer de l'argent dans les caisses mais plus personne ne veut investir car l'image du club est mauvaise. Certaines personnes prennent le club en otage, ce n'est plus possible.
Au-delà de la sécurité, que penses-tu de la pression exercée par les supporters ?
Elle est énorme. Les supporters ne te pardonnaient plus rien. Quand on gagnait, ils étaient capables de pousser mais quand ça ne marchait pas, c'était atroce. Tu sais que tu es condamné à gagner pour passer une semaine tranquille, sinon le climat est très lourd avec des médias qui n'arrêtent pas de taper sur les joueurs. Être joueur professionnel à Paris, c'est avoir un mental très costaud ... cette pression tu ne l'as nulle part ailleurs.
A tes débuts, je t'ai trouvé assez seul avec un Robin Leproux plus distant ?
C'est tout à fait vrai. Robin Leproux est arrivé au club sur la pointe des pieds. Personne ne le connaissait donc il lui manquait une certaine légitimité pour s'affirmer et aller au combat avec moi. Ça a été une période difficile où je me suis retrouvé seul à taper du poing sur la table. Mais c'est quelqu'un qui apprend très vite. Aujourd'hui, il s'affirme comme un président très fort et légitime. Avec une Coupe de France, c'est déjà un président qui gagne ! Désormais, il connaît mieux ses dossiers. Quand il faut aller au combat, il est capable de prendre des décisions. Ce qu'il a fait, c'est plus que courageux. Il ne passe pas des nuits tranquilles, il reçoit des menaces. Mais il fait front, il mène son combat et nous on est derrière à le pousser.
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Kombouaré est également revenu sur les polémiques liées à l'organisation du match au Stade Armandie d'Agen, alors que le Paris-SG souhaitait jouer ailleurs. «On est prêt à jouer n'importe où. Ce n'est pas un problème d'endroit ni de moment. C'est un problème de sécurité. Ce match doit être une fête. S'il y a des problèmes avec des voyous qui viennent gâcher la fête, il ne faut pas que ça retombe sur le PSG car on est justement en train de combattre ce fléau», a-t-il dit. «Si Agen estime que tout est prêt pour accueillir le match, il faudra assumer en cas de problème», a-t-il ajouté.