Bon je poste avec beaucoup de retard parce que des fois au boulot on doit quand même faire des choses

, mais même si les posts ont défilé il y avait une phrase sur laquelle je voulais réagir :
Citation (Vasco @ 23/08/2010 à 15:03)

Je comprends que la direction du club te prive de ta passion mais ce n'est pas l'institution PSG qui l'a fait. Je comprends que tu veuilles que ces mecs se plantent en beauté (ou plutôt qu'ils ne réussissent pas) mais je ne peux pas imaginer que tu veuilles que ce club disparaisse.
Je pense que cela va bien plus loin qu'être
privé de passion.
C'est vraiment voir sa passion reniée, piétinée, balayée, insultée, tout cela par l'entité-même à laquelle cette passion se destinait (j'essaye, comme toi et beaucoup le dites, de considérer que ce n'est pas le PSG mais CC et autres qui le font, mais ce n'est pas évident, surtout quand on voit les discours de tous...).
Ca va donc plus loin que le simple fait de ne pas pouvoir aller au stade. Ca à la limite je trouverais ça frustrant, rageant ©, mais rien à voir avec le vide existentiel causé par le rejet d'une des rares choses en lesquelles je voulais croire.
Ca va bien plus loin qu'une simple question d'abos ou de Germain pour moi, on parle quasiment du sens de mes dernières années. Tout ce que je souhaitais c'était pouvoir aimer mon club, pouvoir faire "don de soi" pour une entité qui nous dépassait largement, c'est dans cet esprit que je trouvais mon plaisir de supporter.
Je ne suis pas si attaché que ça à "l'ambiance" (dans le sens où elle est une conséquence logique du cœur que chacun met à être derrière son club, mais pas un élément de "fierté" dont je me targuerais), encore moins au "monde ultra", pour reprendre ce que je disais hier dans le forum de l'équipe je suis prêt à faire (et ai déjà largement fait) des "concessions" pour des "fautes" dont je ne suis pas responsable, par passion, mais là l'attitude et la communication du club (me traitant de voyou, m'attribuant les défaites passées, me disant que c'est tellement mieux maintenant que je ne suis plus là...) font vraiment trop mal au cœur... Comment ne pas douter du sens d'une passion envers une entité qui te rejette avec tant de mépris ?

Là ma passion essaye de lutter pour survivre, sans savoir si le fait de survivre servira à quelque chose un jour. J'essaye de me rattacher à l'Histoire du club, à ces matches ayant eu lieu dix ans avant ma naissance et devant lesquels je pleure encore, mais sans plus savoir désormais si je pleure pour la grandeur du Paris Saint-Germain ou pour ce que j'ai perdu.