J'ai remis la main sur un sofoot, celui d'octobre 2010, avec une itw de Trezeguet. Passage sur le PSG :
Citation
Quelle est ta première impression quand tu arrives en France en 1995?
Je débarque à Paris pour faire un essai au PSG et là, la première chose qui m'impressionne, c'est la taille de l'aéroport. Un truc immense. Après, je vois la Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe...Pour moi, c'était comme Disneyland! (rires) Au bout de deux, trois jours, je pars rejoindre l'équipe. Il y avait Djorkaeff, Rai et Luis Fernandez, que j'avais découvert lors du mondial 86. J'étais impressionné de côtoyer pareilles stars. Vraiment. Malheureusement, après 40 jours, le PSG ne me conserve pas et je pars pour Monaco. Je ne savais même pas qu'il y avait une équipe de football là-bas. J'étais mal à l'aise parce que je ne connaissais absolument aucun nom, hormis Enzo Scifo et Jean Tigana. A l'époque, je dois avouer que rester au PSG ne m'aurait pas déplu...
Pourquoi ça ne s'est pas fait?
Je souhaitais que le club mette à disposition un appartement pour ma famille et moi, mais Denisot et Moutier n'ont pas voulu. Fernandez par contre était chaud. Il m'avait dit qu'il voulait que je reste, en me parlant en espagnol. C'est lui, d'ailleurs, qui a appelé Tigana pour lui conseiller de me prendre à Monaco. Ca a été réglé en trois jours. A l'époque, le PSG était une équipe très médiatique qui ne faisait pas confiance aux jeunes. Quelque part tout ce que j'ai fait dans ma carrière c'est un peu une petite revanche contre le PSG.
C'est vrai que Rai t'avait annoncé que tu restais au PSG?
C'est ça. Rai était une institution en Amérique du Sud. Pour moi c'était un modèle: il était sérieux, charismatique, parlait plein de langues étrangères. Bref, c'était LE joueur du PSG. Tous ceux qui étaient au club à l'époque m'avaient assuré que je deviendrais leur coéquipier: Lama, Cobos, Bravo... Quand les joueurs et l'entraîneur veulent que tu restes, c'st encore plus difficile de devoir partir.
Est-ce que tu accepterais aujourd'hui une offre du PSG?
Oui, je ne suis pas contre cette idée-là, d'autant que Denisot et Moutier ne sont plus là, donc ça devrait être plus facile! (rires)
Tu as accusé le coup quand ils ne t'ont pas retenu?
Pas vraiment. Le seul truc qui m'a un peu déçu c'est qu'aux entraînements du PSG, il y avait 5 000 personnes (sic). A Monaco, les grosses journées, ils étaient deux.