Citation (Alain Miamdelin @ 07/10/2018 11:10)

Non pour les profils dans le sens où il faut le concours.
Une école vraiment privée pourrait élargir son recrutement à des diplômes d'ingés, doctorats, etc. Éventuellement même pas de diplômes spécifiques pour la petite enfance ou des consultants sur des sujets précis en lycée. Bref, c'est vaste. T'as une vision assez universitaire de la diversité de profils

L'un dans l'autre les doctorants enseignent, et plus souvent qu'on ne le croit dans le secondaire tant les postes d'enseignants en universités sont rares, c'est le lot de beaucoup d'enseignants chercheurs.
Puis tu peux facilement élargir, par les postes de contractuels notamment. Si cela ne se voit pas c'est qu'il y a d'autres raisons assez évidentes (intérêt pour l'enseignement, le salaire, le prestige, etc.).
Le problème du professionnel (du consultant) c'est que pour être prof faut quand même une pédagogie et une méthodologie. Le diplôme ne te l'apprends pas vraiment mais c'est l'expérience. Hors de très grands pro peuvent être des profs épouvantables.
Je suis néanmoins assez pour le fait d'avoir des intervenants plus régulièrement (mais il faut les payer et la le budget....)
Pour Averell petit top des pédagogies progressives du moment :
1) L'élève doit construire lui même son cours (en gros il retient/note ce qu'il a envie et le prof doit s'adapter)
2) Classe sans enseignants, je n'ai plus le nom exact mais en gros ce sont des "espaces pédagogiques" ou les élèves apprennent entre eux comme ils veulent sans contrôle.
3) La fameuse notation par compétence, exemple: tu enseignes l'histoire de la Ve, mais tu dois noter une compétence comme " savoir construire un paragraphe argumenté" et pas le savoir acquis
4) l'école du tout numérique (on connait déjà les ravages sur la capacité à écrire, comprendre, analyser)
5) La fin des devoirs
6) la fin des notes parce que ça traumatise les petits (c'est mieux de mettre des gommettes vertes oranges ou rouges)
7) fin du redoublement (en pratique c'est déjà le cas) parce que les stats la seconde année ne sont pas bonnes.
Une que j'aime particulièrement :
8) On considère qu'après le primaire l'élève ne peut plus fondamentalement progresser donc pourquoi continuer à apprendre, apprenons leur plutôt à coopérer et à vivre ensemble.
Je pense que tu te fais une fausse idées des profs, eux justement, la plupart sont pour de la difficulté, de la sévérité et un enseignement plus strict des savoirs, parce que justement ils voient au quotidien les problématiques de l'éducation. C'est un métier qu'on va bientôt pouvoir dire sinistré, comme dans le secteur hospitalier (toutes proportions gardées).