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jopha14
Chez moi la taxe d'habitation a baissé d'un euro smoke2.gif
132€ quand même les voleurs mad.gif
Raptor39
Citation (Parisian @ 06/11/2019 12:28) *
Non mais au delà de l'existance ou non des aides, déjà les simplifier, une seule et même aide gérée par un seul et unique organisme avec un algo qui prend tout en compte :
Situation familiale + nombre d'enfants + loyer + salaires + abcd…. = X euros d'aide pour le foyer.


il faudrait vraiment le faire parce qu'au final ça marche déjà comme ça
impossible d'avoir des aides en fonction des revenues du foyer.
donc autant simplifier le bouzin c'est clair !
Homer
Citation (jopha14 @ 06/11/2019 15:24) *
Chez moi la taxe d'habitation a baissé d'un euro smoke2.gif
132€ quand même les voleurs mad.gif

J'ai eu plus de craintes sur la taxe foncière, pensant qu'ils allaient vouloir récupérer le manque à gagner de la diminution de l'habitation, mais finalement non.
Le parasite
Citation (Homer @ 06/11/2019 15:19) *
En attendant, la taxe d'habitation a augmenté quand même alors qu'elle doit sauter l'année prochaine, alors la redevance qui sauterait aussi...


Elle saute pour 80% de la population non ?

C'est pas avant 2023 pour moi si j'ai bien compris cry.gif

Sinon elle a baissé de 500€ pour ma part mais j'ai pas encore le montant pour la foncière de l'année prochaine.
Jesé Rarien
Citation (Le parasite @ 06/11/2019 15:40) *
Elle saute pour 80% de la population non ?


Grosse remise dès cette année pour moi. Ça doit être la 1ère fois depuis que je bosse qu'une réforme fiscale m'avantage, on a toujours été un peu au dessus des plafonds. Ça fait bizarre.
Tourista-chan
Macron enculé, taxe les à mort tous ces nantis, j'ai besoin de tunes pour mes cassoces moi ! mad.gif
witchfinder
Citation (Homer @ 06/11/2019 15:19) *
Citation
La redevance TV bientôt calculée selon la taille de la famille ?

(...)



Malades mentaux. Ces gens n'ont plus de limites, ça va mal finir.
Aphasie
Citation
Études de genre : confessions d'un homme dangereux
VIDÉO. Un historien canadien, expert en « gender studies », avoue avoir falsifié les conclusions de ses recherches, au service de sa propre idéologie politique. Par Christopher Dummitt* pour Quillette** (traduction par Peggy Sastre)
Modifié le 06/11/2019 à 14:31 - Publié le 03/11/2019 à 16:20 | Le Point.fr

Si on m'avait dit, voici vingt ans, que la victoire de mon camp allait être aussi décisive dans la bataille idéologique sur le sexe et le genre, j'aurais sauté de joie. À l'époque, je passais de nombreuses soirées à débattre du genre et de l'identité avec d'autres étudiants – voire avec n'importe qui avait la malchance de se trouver en ma compagnie. Je ne cessais de le répéter : « Le sexe n'existe pas. » Je le savais, un point c'est tout. Parce que j'étais historien du genre.


Dans les facs d'histoire nord-américaines des années 1990, c'était d'ailleurs le nec plus ultra. L'histoire du genre – et, plus généralement, les études de genre dans le reste du monde académique – constituait un ensemble de sous-disciplines à base identitaire alors en pleine phase ascendante dans les campus d'arts libéraux. Selon les enquêtes sur les domaines de spécialisation menées en 2007 et 2015 par l'Association des historiens américains, les plus gros effectifs se comptaient dans l'histoire des femmes et du genre, suivis de près par l'histoire sociale, l'histoire culturelle et l'histoire raciale et sexuelle. Autant de domaines partageant avec moi une même vision du monde : que pratiquement toutes les identités ne sont qu'une construction sociale et que l'identité n'est qu'une question de pouvoir.


À l'époque, pas mal de gens n'étaient pas de mon avis. Toute personne – c'est-à-dire pratiquement tout le monde – n'ayant pas été exposée à ces théories à l'université avait bien du mal à croire que le sexe n'était globalement qu'une construction sociale, tant cela allait à l'encontre du sens commun. Mais, aujourd'hui, ma grande idée est partout. Dans les débats sur les droits des transgenres et la politique à adopter concernant les athlètes trans dans le sport. Dans des lois menaçant de sanctions quiconque laisserait entendre que le sexe pourrait être une réalité biologique. Pour de nombreux militants, un tel propos équivaut à un discours de haine. Si vous défendez aujourd'hui la position de la plupart de mes opposants d'alors – que le genre est au moins partiellement fondé sur le sexe et qu'il n'y a fondamentalement que deux sexes (le mâle et la femelle), comme les biologistes le savent depuis l'aube de leur science –, les super-progressistes vont vous accuser de nier l'identité des personnes trans, et donc de vouloir causer un dommage ontologique à un autre être humain. À cet égard, dans son ampleur et sa rapidité, le revirement culturel est stupéfiant.



Mea culpa
Aujourd'hui, j'aimerais faire mon mea culpa. Mais je ne me contenterai pas d'être désolé pour le rôle que j'ai pu jouer dans ce mouvement. Je veux détailler les raisons qui me faisaient faire fausse route à l'époque, et celles qui expliquent les errements des socio-constructionnistes radicaux contemporains. J'ai avancé les mêmes arguments qu'eux et que je sais qu'ils sont faux.

J'ai ma carte du club socio-constructionniste. J'ai terminé mon doctorat en histoire du genre et publié en 2007 mon premier livre sur le sujet, The Manly Modern : Masculinity in Postwar Canada [Modernité virile : la masculinité dans le Canada d'après-guerre]. Mais ne vous fiez pas au titre, il ne s'agit en réalité que de cinq études de cas datant du milieu du XXe siècle, toutes centrées sur Vancouver, où des aspects « masculins » de la société ont pu faire l'objet d'un débat public. Pour mes exemples, j'ai pioché dans la culture automobile, le système pénal, un club d'alpinisme, un terrible accident du travail (l'effondrement d'un pont) et une commission royale sur les anciens combattants. Je n'entrerai pas dans les détails, mais j'ai honte de ma production, surtout en ce qui concerne les deux dernières parties.

J'ai également publié un article tiré de mon mémoire de maîtrise, dont la portée a sans doute été plus large que mes travaux académiques. C'est un article divertissant consacré aux liens entre les hommes et le barbecue dans le Canada des années 1940 et 1950. Publié pour la première fois en 1998, il a été intégré à plusieurs reprises dans des manuels de premier cycle. Bien des étudiants embarqués dans l'étude de l'histoire du Canada ont été obligés de le lire pour en apprendre davantage sur l'histoire du genre et la construction sociale du genre.


La « pose du mollet viril »
Petit problème : j'avais tort. Ou, pour être un peu plus précis : j'avais partiellement raison. Et pour le reste, j'ai globalement tout inventé de A à Z. Je n'étais pas le seul. C'est ce que faisait (et que fait encore) tout le monde. C'est ainsi que fonctionne le champ des études de genre. Je ne cherche pas à me dédouaner. J'aurais dû faire preuve de plus de discernement. Mais, rétrospectivement, je crois que c'était le cas : je ne me bernais pas moi-même. Raison pour laquelle je défendais ma position avec autant de ferveur, de colère et d'assurance. Cela me permettait de camoufler qu'à un niveau très élémentaire j'étais incapable de prouver une bonne partie de mes propos. Intellectuellement, ce n'était pas jojo.

Ma méthodologie se déroulait en trois étapes. Tout d'abord, j'aurais tenu à souligner qu'en tant qu'historien je savais l'existence d'une grande variabilité culturelle et historique. Que le genre n'avait pas toujours et en tout lieu été défini de la même manière. Comme je l'écrivais dans The Manly Modern, le genre est « un ensemble de concepts et de relations historiquement changeants donnant sens aux différences entre hommes et femmes ». Et j'insistais : « Il n'y a pas de fondation ahistorique de la différence sexuelle enracinée dans la biologie ou autre base solide dont l'existence aurait été antérieure à son appréhension culturelle. »

J'avais mes exemples préférés, que je recyclais dans mes conférences ou mes conversations. Louis XIV et ce que j'appelais la « pose du mollet viril », vue comme le summum de la virilité dans les années 1600, mais qui apparaît aujourd'hui comme plutôt efféminée. Je parlais aussi de bleu et de rose, avec des citations datant des années 1920 dans lesquelles on conseillait aux petits garçons de porter du rose « ardent et terrien », tandis que le bleu « aérien et éthéré » était préféré pour les petites filles. Mon auditoire éclatait de rire et mon argument n'en passait que mieux : ce que nous considérions comme la vérité absolue et certaine du genre avait en réalité changé avec le temps. Le genre n'était pas binaire. Il était variable et peut-être même infiniment.


Une question de pouvoir
Deuxièmement, j'aurais avancé à quiconque me parlant de masculin ou de féminin que ces notions ne relevaient pas uniquement du genre. Qu'il y avait toujours, simultanément, une question de pouvoir. Le pouvoir était, et demeure, une sorte de formule magique dans le milieu universitaire, surtout pour un étudiant découvrant Michel Foucault. À l'époque, ce n'était que discussions interminables sur l'« agentivité » (Qui en avait ? Qui n'en avait pas ? Quand ? Où ?). Dès lors, si quelqu'un niait que le sexe et le genre étaient variables, s'il laissait entendre qu'il y avait quelque chose d'intemporel ou de biologique dans le sexe et le genre, alors, il cherchait en réalité à justifier le pouvoir. Et donc à légitimer des oppressions. Vous voyez le topo ?

Et troisièmement, j'aurais cherché une explication dans le contexte historique montrant, à un moment historique précis, pourquoi on pouvait parler de masculin ou de féminin dans le passé. L'histoire a cela de merveilleux qu'elle est immense. Il y a toujours quelque chose à trouver. Mes travaux portaient sur l'après-guerre, dire que les gens craignaient le retour à la normale après l'arrêt des hostilités n'avait rien d'absurde. Il y avait eu des femmes dans l'armée et dans des emplois « masculins ». L'accent mis sur les distinctions de genre cachait en réalité une volonté de renvoyer les femmes à la maison. Tout n'était question que de contrôle et d'oppression.

Tant que je m'en tenais aux archives et reconstituais la manière dont les gens parlaient dans le passé, j'étais en terrain sûr. Il en va, selon le jargon des historiens, du « comment » de l'histoire. Les historiens privilégient certaines questions par rapport à d'autres. Tout le monde est censé avoir le qui, le quoi, le quand et le où. Ce sont les détails du passé. Mais ce genre de précision, comme l'écrivait le grand historien E. H. Carr, est un devoir, pas une vertu. Il n'y a donc pas matière à se vanter.

Il y a deux autres questions, et ce sont celles qui comptent le plus. La première est le comment. Comment est-ce arrivé ? Comment pensaient les humains du passé ? Répondre à ces questions exige de reconstruire des schémas de pensée. Ce qu'on ne peut jamais parfaitement réussir en général et d'autant plus avec des gens ayant vécu à une autre époque.

Construction sociale
Reste que la plus grande question – la plus importante – est la dernière : Pourquoi ? Dans mon cas : pourquoi les Canadiens d'après-guerre parlaient-ils des hommes et des femmes comme ils le faisaient ? Mes réponses, je ne les ai pas trouvées dans mes recherches primaires. Je les ai tirées de mes convictions idéologiques, même si, à l'époque, je ne les aurais pas qualifiées ainsi. Sauf que c'est bien ce qu'elles étaient : un ensemble de croyances préconçues et intégrées a priori dans la pénombre académique que sont les études de genre.

Tel était mon argument : si les gens parlaient des hommes comme je le décrivais, c'était parce que le genre est une construction sociale dont les contours ne peuvent être attribués qu'au pouvoir et à l'oppression. Les Canadiens avaient recours a une pensée genrée, car cela donnait du pouvoir aux hommes et en enlevait aux femmes, parce que cela structurait la masculinité comme supérieure à la féminité.

Bien évidemment, on pourrait partir de la même base documentaire et déboucher sur d'autres explications elles aussi parfaitement plausibles. Est-ce que les Canadiens d'après-guerre voyaient les hommes comme des preneurs de risque à cause d'une construction sociale ? Oui, c'est plausible. Comme il est tout aussi plausible de penser qu'ils le pensaient… parce que les hommes, en moyenne, prennent davantage de risques que les femmes. Mes recherches ne prouvaient rien, dans un sens comme dans l'autre. Je partais du principe que le genre était une construction sociale et je brodais toute mon « argumentation » sur cette base.

Je ne me suis jamais confronté – du moins pas sérieusement – à une autre opinion que celle-ci. Et personne, à aucun moment de mes études supérieures ou du processus de publication de mes articles de recherche, n'allait me demander de faire preuve d'un tel esprit d'ouverture. En réalité, les seules critiques que j'ai reçues me demandaient de renforcer davantage le paradigme, ou de me battre pour d'autres identités ou contre d'autres formes d'oppression. On pouvait me demander pourquoi je ne parlais pas davantage de classe. Ou pourquoi je me focalisais sur les hommes et laissais les femmes de côté. Même si je m'attelais à déconstruire la masculinité et à montrer qu'elle n'était qu'une construction sociale, il fallait quand même que je m'intéresse aux femmes. Et quid de la sexualité ? Ne pouvais-je pas trouver davantage de références à des hommes non hétérosexuels ? Pourquoi ne pas s'intéresser plus avant à la manière dont la masculinité se construisait parallèlement à la sexualité ? Tant que les questions se bornaient au paradigme dans lequel je m'étais de toute façon déjà limité, toutes étaient bonnes à prendre.

Attentes genrées
Il y en a pourtant d'autres. Les attentes genrées sont-elles réellement si différentes et variables dans le temps et l'espace ? Impossible d'y répondre avec les petites anecdotes que j'adorais citer. Cette question doit être étudiée de manière systématique et comparative. Dans ma propre lecture, je dois admettre que ce que je voyais tenait davantage d'une légère variabilité avec une cohérence centrale manifeste. Que les hommes soient vus comme les principaux pourvoyeurs de ressources, preneurs de risque et responsables de la protection et de la guerre semble une notion assez stable à travers l'histoire et les cultures. Oui, il y a des variations en fonction de l'âge et de certaines particularités culturelles et historiques. Mais sans partir du principe que ces petites différences ont une grande importance, les données disponibles ne vous permettent pas d'arriver à cette conclusion.

Et la question du pouvoir alors, est-elle réellement omniprésente ? Peut-être. Et peut-être pas. Pour prouver que c'était le cas, je ne faisais que citer d'autres chercheurs qui en étaient persuadés. Et encore mieux s'ils étaient philosophes avec un nom français. Je me suis aussi beaucoup appuyé sur les travaux d'une sociologue australienne, R. W. Connell. Selon elle, la masculinité est avant tout une question de pouvoir – et permet d'affirmer la domination des hommes sur les femmes. Sauf que ses travaux ne permettent pas de le prouver. Tout ce qu'elle fait, comme je le faisais, c'est d'extrapoler à partir de petites études de cas. J'ai donc cité Connell. Et d'autres m'ont cité. Voici comment l'on « prouve » que le genre est une construction sociale et une question de pouvoir. Comment on peut prouver n'importe quoi et son contraire.

Mon raisonnement bancal et d'autres travaux universitaires exploitant une même pensée défectueuse sont aujourd'hui repris par des militants et des gouvernements pour imposer un nouveau code de conduite moral. Lorsque je prenais des verres avec d'autres étudiants et que nous bataillions tous pour la suprématie de nos ego, cela ne portait pas trop à conséquence. Mais les enjeux sont aujourd'hui tout autre. J'aimerais pouvoir dire que ce domaine d'études s'est amélioré – que les règles de la preuve et la validation par les pairs sont plus exigeantes. Sauf que, en réalité, l'acceptation aujourd'hui presque totale du socio-constructivisme dans certains cercles est bien davantage le fruit d'un changement démographique au sein du monde académique, avec des points de vue désormais encore plus hégémoniques qu'ils ne l'étaient à l'époque de mes études supérieures.

Il ne faut pas voir dans cette confession un argument pour dire que le genre n'est pas, dans de nombreux cas, socialement construit. Reste que les critiques des socio-constructivistes ont raison de lever les yeux au ciel lorsque de soi-disant experts leur présentent de soi-disant preuves. Les erreurs de mon propre raisonnement n'ont jamais été dénoncées – et n'ont en réalité qu'été confirmées par mes pairs. Tant que nous n'aurons pas un domaine d'études sur le sexe et le genre très critique et idéologiquement diversifié – tant que la validation par les pairs n'y sera peu ou prou que le dépistage idéologique d'un entre-soi –, alors, il nous faudra effectivement prendre avec énormément de pincettes toute « expertise » sur la construction sociale du sexe et du genre.


https://www.lepoint.fr/debats/theorie-du-ge...9-2344979_2.php

Ha bon, étonnant hein ? laugh.gif

La "logique" utilisée que l'auteur finalement critique à bon escient dans son auto-critique me rappelle tellement de discussions avec les universitaires. Les mecs qui avalaient des tonnes d'informations sans savoir la place correcte qu'occupaient chacune d'elles et donc l'utilisation possible/pertinente qu'il y avait à en faire.
stoner_man
T'as bien une étude sur la culture du viol chez les chiens qui avait été publiée par des universités américaines "sérieuses".

A partir de là....
gandjao
https://www.lemonde.fr/international/articl...18139_3210.html

C'est assez ouf ce qui se passe là bas, voilà ce que ça donne quand tu files le pouvoir a des féministes ph34r.gif
Averell
La fameuse violence suédoise. Mais qu'est ce qui pourrait bien etre la cause de tout cela ? On ne le saura peut etre jamais.

Fascinant.
psgmat92i
Citation (Homer @ 06/11/2019 15:34) *
J'ai eu plus de craintes sur la taxe foncière, pensant qu'ils allaient vouloir récupérer le manque à gagner de la diminution de l'habitation, mais finalement non.

ca sera pour les prochaines années car le montant de la compensation sera par rapport à l'année 2017 donc pour des villes cela pourra faire des manques de 5% dans leurs budget et comme leur seul levier sera la taxe foncière...
noa
Citation (gandjao @ 06/11/2019 19:28) *
https://www.lemonde.fr/international/articl...18139_3210.html

C'est assez ouf ce qui se passe là bas, voilà ce que ça donne quand tu files le pouvoir a des féministes ph34r.gif


Ah ouai quand même, plus d'une centaine de bombes et plus de 300 fusillades en 2019 implosion du tibia.gif
M4URIC3
Citation (gandjao @ 06/11/2019 20:28) *
https://www.lemonde.fr/international/articl...18139_3210.html

C'est assez ouf ce qui se passe là bas, voilà ce que ça donne quand tu files le pouvoir a des féministes ph34r.gif


Je suis Malmo quasi une fois par mois pour le taf. Ca reste assez marrant de voir comme ça reste une ville de bisounours malgré la réputation qu'elle se traîne en Suède et malgré les règlements de comptes. A voir a terme mais pour l'instant, ils se flingues avant tout entre-eux (gangs).

C'est flippant quand même mais franchement t'as un contraste énorme entre la sécurité "du quotidien" (si tu te balades la nuit, laisse ton vélo non attache ou avec un cadenas de merde etc.) et le bordel occasionné pour les luttes de territoires entre gangs mafieux.
Houdini
Citation (Averell @ 06/11/2019 20:06) *
La fameuse violence suédoise. Mais qu'est ce qui pourrait bien etre la cause de tout cela ? On ne le saura peut etre jamais.

Fascinant.

Comme pour le communisme, le wokisme politique est une aberration mais ils vont nous dire que si cela ne marche pas c’est à cause de ceux qui ne sont pas wokes et qu’on est juste pas allé assez loin dans l’expérience pour juger.
Nemeto
Citation (Averell @ 06/11/2019 20:06) *
La fameuse violence suédoise. Mais qu'est ce qui pourrait bien etre la cause de tout cela ? On ne le saura peut etre jamais.

Je pense que le déterminisme social est un coupable désigné. Ce salaud.
Aphasie
Citation (Averell @ 06/11/2019 20:06) *
La fameuse violence suédoise. Mais qu'est ce qui pourrait bien etre la cause de tout cela ? On ne le saura peut etre jamais.

Fascinant.


Les Bosniasques c'est des blancs européens. lepoux_2.jpg
Tourista-chan
Citation (Houdini @ 06/11/2019 20:59) *
Comme pour le communisme, le wokisme politique est une aberration mais ils vont nous dire que si cela ne marche pas c’est à cause de ceux qui ne sont pas wokes et qu’on est juste pas allé assez loin dans l’expérience pour juger.


T'arrives à être aussi relou qu'Averell, c'est chaud implosion du tibia.gif
Averell
QUOTE (Tourista-chan @ 06/11/2019 23:31) *
T'arrives à être aussi relou qu'Averell, c'est chaud implosion du tibia.gif

Il a totalement raison, c'est comme avec l'UE "si ça marche pas c'est qu'il en faut plus"

It's okay to be Gaulois.
Tourista-chan
Citation (Averell @ 06/11/2019 23:34) *
Il a totalement raison, c'est comme avec l'UE "si ça marche pas c'est qu'il en faut plus"

It's okay to be Gaulois.


C'est même pas sur le fond, c'est sur la forme. S'exprimer avec des slogans ou des punchlines, c'est peut-être à la mode mais ça m'horripile.
BenBecker
Citation (Homer @ 06/11/2019 15:34) *
J'ai eu plus de craintes sur la taxe foncière, pensant qu'ils allaient vouloir récupérer le manque à gagner de la diminution de l'habitation, mais finalement non.

Les prochaines élections municipales y jouent pour beaucoup.
Il est prévu que ça augmente par la suite ph34r.gif
Le parasite
Citation (BenBecker @ 07/11/2019 01:36) *
Les prochaines élections municipales y jouent pour beaucoup.
Il est prévu que ça augmente par la suite ph34r.gif


J' espère que cela sera à partir du moment où plus personne la paye.

Sinon la taxe audiovisuelle en fonction du nombre de personne dans la famille a été expliqué par Edouard Philippe hier ( sur BFMTV je crois) et c est pas comme Homer en parlait hier.

Houdini
Citation (Tourista-chan @ 06/11/2019 23:39) *
C'est même pas sur le fond, c'est sur la forme. S'exprimer avec des slogans ou des punchlines, c'est peut-être à la mode mais ça m'horripile.

Pardon, je ne le ferai plus.
Mais c’est juste que 100 millions de morts © j’ai du mal à oublier.
noa
Citation
WeWork, start-up and down

Valorisé 47 milliards de dollars, davantage sur «son énergie et sa spiritualité» que sur ses bénéfices (inexistants) selon son patron mégalomane, Adam Neumann, le géant du coworking s’est écroulé cet automne avant son introduction en Bourse. Résultat : un plan de départs massif en préparation mais un parachute de platine pour son fondateur.

De Wall Street à Tokyo et dans toutes les business school du monde, une même certitude : il y aura une leçon à tirer du cas WeWork, compagnie passée en un an de joyaux de la nouvelle économie à baudruche ruineuse, «licorne» (1) éviscérée par son fondateur mégalomane et disgracié, l’Israélo-Américain Adam Neumann (lire ci-contre), dont la geste progressiste sur les bienfaits de l’économie du partage et le potentiel des «communautés» cachait finalement mal la fragilité d’un modèle économique fumeux ainsi qu’une avidité sans limite. En somme, derrière le «We», il y avait surtout un «Me». Un mirage dissipé à quelques semaines de son entrée en Bourse avortée, et une parabole aux airs de farce ultracapitaliste (Neumann devrait sortir milliardaire du crash alors qu’un plan social massif se prépare), aux effets pourtant bien réels, faisant planer la menace de l’éclatement d’une nouvelle bulle spéculative.

En 2010, Adam Neumann, gamin de la néobourgeoisie des kibboutz ballotté toute sa jeunesse entre Israël et les Etats-Unis, fonde WeWork. L’idée ? Sous-louer à la découpe des espaces de travail dans de rutilants bureaux des quartiers les plus huppés des grandes villes. L’innovation se niche dans les détails : le confort et le design des locaux, tranchant avec la grisaille des open spaces anonymes, la courte durée des contrats et un ethos revendiqué du «coworking» - entre partage, coolitude forcée et réseautage. Fort de la conjoncture post-récession, alors que les loyers sont relativement bas et que bon nombre de cadres sont contraints de travailler en indépendant après un licenciement, l’engouement est au rendez-vous.

Armé de «ses seuls mots», Neumann enrobe le tout avec la rhétorique idéaliste et transformative de la Silicon Valley, donnant à WeWork, «le premier réseau social physique», une aura «tech». Et une mission : redéfinir la nature du travail (qui serait, tout bêtement, «faire ce que l’on aime») et, au passage, «élever la conscience du monde».

Génie du pitch, l’entrepreneur au physique de surfeur (loisir qu’il pratique assidûment) invoque aussi les valeurs de la «start-up nation» israélienne, mettant en avant son grade de capitaine dans les rangs de Tsahal et décrivant WeWork comme un «kibboutz 2.0», c’est-à-dire «capitaliste», à l’opposé de l’idéal collectiviste de ces communautés pionnières. «Enfant, je ne comprenais pas pourquoi tout le monde devait avoir le même salaire», déclarait-il en 2017.

500 sites dans 29 pays

Rapidement, les 300 mètres carrés de bureaux WeWork à Manhattan s’étendent de façon exponentielle partout dans le monde, grâce à la capacité presque surnaturelle de Neumann à enchaîner les tours de tables. Dix ans après sa création, l’entreprise dit compter un demi-million de membres répartis sur 500 sites dans une centaine de villes à travers 29 pays. Devenu le premier locataire de New York (et le deuxième à Londres), WeWork est aussi le designer et concierge des bureaux des plus grandes compagnies, du vieux monde comme de l’ancien, de Facebook à Amazon jusqu’à la banque UBS à Manhattan.

Au-delà du bagout de Neumann, la métamorphose de WeWork en empire doit beaucoup à un homme (et ses milliards) : Masayoshi Son, à la tête de la holding nippone Softbank. Le Japonais, qui avait brillamment misé sur la société chinoise Alibaba à la fin des années 90, lance en 2016 le «Vision Fund», un fonds de placement hors norme de 100 milliards de dollars (dont la moitié provient de la monarchie saoudienne) pour investir massivement dans la technologie. «Son-San» multiplie les gros paris, d’Uber à Slack, qui se révéleront décevants.

Mais c’est pour WeWork qu’il a un coup de cœur. Il trouve même que Neumann, dont l’argumentaire l’aurait séduit en une dizaine de minutes à l’occasion d’un tour en limousine, n’est pas assez «fou», ne voit pas assez «grand». En 2017, Softbank injecte 4,4 milliards de dollars dans WeWork alors que l’entreprise n’a pas encore fait le moindre bénéfice (fin 2019, ce n’est toujours pas le cas). Neumann euphémise alors : «Notre valorisation aujourd’hui est davantage basée sur notre énergie et notre spiritualité que sur un multiple de notre revenu.» En trois ans, le nombre d’employés est multiplié par 12. Début 2019, WeWork est valorisé 47 milliards de dollars, une introduction en Bourse est prévue dans l’année. Pic de la success story, et prémisse du brutal retour sur terre.

Strip-tease financier

Au lieu d’attiser les appétits, le prospectus de WeWork (dossier préalable à son entrée en Bourse) fait couler des sueurs froides sur la planète finance lors de sa publication mi-août. On y apprend que son chiffre d’affaires (1,8 milliard de dollars en 2018) augmente au même rythme que ses pertes (1,9 milliard pour la même année). Que la rentabilité n’est pas prévue avant l’horizon 2026, et qu’environ 20 milliards de dollars d’investissement sont nécessaires. Les bailleurs découvrent, eux, que les loyers ne sont pas garantis contre les impayés, WeWork externalisant les contrats de location.

A l’heure où Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, se verse un salaire de base de 1 dollar par an, les investisseurs comprennent qu’Adam Neumann se paye déjà sur la bête, flirtant avec le conflit d’intérêts. Le PDG a multiplié les acquisitions immobilières (des manoirs pour sa jouissance personnelle mais aussi des bureaux qu’il reloue ensuite à sa propre compagnie) et les investissements plus proches de la lubie adolescente que du cœur de métier de WeWork (start-up de piscines à vagues, cannabis thérapeutique, etc.) La goutte d’eau : la mirobolante somme (6 millions de dollars en actions) facturée par Neumann à sa propre société pour le changement de nom de sa marque, de WeWork à WeCompany, opération qu’il a depuis annulée face à la bronca. Ce strip-tease financier s’accompagne d’une série de révélations dans la presse sur son management à la fois décadent et autoritaire, façon boys’ club chevelu.

La valorisation de WeWork s’écroule, subitement divisée par 5. Le 24 septembre dernier, Neumann est déchu de son poste de directeur général sous la pression des investisseurs. Une semaine plus tard, c’est l’introduction au Nasdaq qui est reportée sine die.

«Parachute en platine»

La manne boursière envolée, sa notation reléguée au rang des investissements spéculatifs, WeWork est au bord de la faillite, plombé par ses frais fixes exorbitants, avec le risque d’être à court de liquidité sous un mois. Coincé par l’ampleur de ses investissements, Softbank, qui détient un tiers de la start-up, dégaine le 23 octobre un plan de sauvetage de près de 10 milliards de dollars pour renflouer la firme et en prendre le contrôle, à hauteur de 80 %. Selon la presse spécialisée, Neumann, qui détient encore son titre de président non-exécutif et ses actions, négocie alors chèrement son bannissement du conseil d’administration : 1 milliard de dollars pour la revente de ses titres, un crédit de 500 millions pour rembourser un prêt et 185 autres millions en frais de conseil. Un «parachute en platine», comme l’ont appelé, livides, les employés de la société, laquelle pourrait licencier dans les mois à venir un tiers de ses effectifs, soit 5 000 postes.

Matt Levine, chroniqueur de Bloomberg et ancien trader, a résumé cette trajectoire avec une acidité quasi admirative : «Neumann a créé une entreprise qui a détruit de la valeur à un rythme effréné, mais en a néanmoins extrait 1 milliard de dollars pour lui-même. Il a mis le feu à 10 milliards de l’argent de Softbank puis il est retourné les voir et a exigé une commission de 10 %. Quelle légende absolue.»

WeWork n’était-il qu’une hallucination collective ? C’est la théorie, largement partagée, de Shmuel Ben Arie, chef des investissements israéliens pour le fonds d’investissement Pioneer Wealth. «Le génie d’Adam Neumann est d’avoir su vendre une histoire, une illusion si vous voulez, explique-t-il. La sous-location de bureaux sur des baux courts, ça existe depuis 1962, et des boîtes font ça avec succès depuis des décennies [IGW, rival de WeWork, fondé en 1989, est rentable et coté à la Bourse de Londres, ndlr]. Ce que Neumann a "inventé", c’est la possibilité pour presque n’importe quel freelance ou start-up à 2-3 employés d’avoir des bureaux à la Google, avec une tireuse à bière à chaque étage, une PlayStation tous les 2 mètres, des tables de ping-pong et des cuisines stylées. Idée brillante, mais ce n’est pas de la technologie. C’est commodifier le "lifestyle" du monde de la tech. Mais il n’y a pas un brevet ou une ligne de code derrière tout ça, n’importe qui peut faire la même chose demain.»
Révélation du pot aux roses

Le financier met en garde contre un risque de contagion : WeWork ne serait pas un cas particulier. Parmi les précédents, Theranos, cette société médicale qui devait révolutionner les prises de sang et qui n’était qu’une fiction technologique savamment mise en scène par sa jeune fondatrice, Elizabeth Holmes, milliardaire précoce jusqu’à la révélation du pot aux roses. «Aujourd’hui, chaque fonds veut sa licorne, poursuit Ben Arie. Si tu n’en as pas dans ton portfolio, c’est comme si tu n’existais pas. Ce qu’a fait Neumann, c’est coller une corne sur un cheval, et c’est ce que Softbank voulait voir.»

Les indices ne manquaient pourtant pas, assure l’analyste. «Il était assez facile de prouver qu’il s’agissait d’une simple société immobilière. Surtout, quand un entrepreneur sait qu’il a entre ses mains une vraie technologie révolutionnaire, il n’a pas à prendre 1 dollar de salaire, car il sait qu’au bout il va toucher le jackpot. Neumann, lui, a pris ce qu’il pouvait dès le départ car il savait que dans le fond, il n’était qu’un commercial surdoué. Le meilleur sans doute depuis le Loup de Wall Street. D’autant que lui, en plus, est toujours resté dans la légalité. Il est brillant - et on le reverra sans doute.»

https://www.liberation.fr/planete/2019/11/0...nd-down_1762018


Pour résumer : « Neumann a créé une entreprise qui a détruit de la valeur à un rythme effréné, mais en a néanmoins extrait 1 milliard de dollars pour lui-même. Il a mis le feu à 10 milliards de l’argent de Softbank puis il est retourné les voir et a exigé une commission de 10 %. Quelle légende absolue. »

Quel système incroyable neokill@h.gif

Tourista-chan
Citation (Houdini @ 07/11/2019 09:06) *
Pardon, je ne le ferai plus.
Mais c’est juste que 100 millions de morts © j’ai du mal à oublier.


Bah de temps en temps c'est rigolo, mais quand c'est en boucle ça rappelle Elcuervo et ça, personne n'en a envie.
Houdini
C'est bien un truc de socialiste ça de vouloir tout réglementer, tout limiter et tout contrôler.
Tourista-chan
Citation (Houdini @ 07/11/2019 11:04) *
C'est bien un truc de socialiste ça de vouloir tout réglementer, tout limiter et tout contrôler.


C'est bien un truc de mec de droite ça de ne penser qu'à son plaisir et de mépriser le bien-être des autres.
Alain Miamdelin
Citation (Tourista-chan @ 07/11/2019 11:12) *
C'est bien un truc de mec de droite ça de ne penser qu'à son plaisir et de mépriser le bien-être des autres.


T'es de droite ?
Faut que je mette à jour mes fiches.
witchfinder
Citation (Tourista-chan @ 07/11/2019 11:12) *
C'est bien un truc de mec de droite ça de ne penser qu'à son plaisir et de mépriser le bien-être des autres.

Toute la gauche en une phrase.
Houdini

La gauche c’est surtout les leçons de morale.
Porte voix d’ATTAC neokill@h.gif
Parisian
Citation (Houdini @ 07/11/2019 12:24) *
La gauche c’est surtout les leçons de morale.
Porte voix d’ATTAC neokill@h.gif


La droite aussi, elles sont juste différentes, quand les mecs te parlent de la valeur du travail neokill@h.gif
Houdini
Pas besoin d’être footballeur pour parler de foot, et ce n’est pas car tu l’as été que tu en parles mieux. cosmoschtroumpf.gif
Parisian
Citation (Houdini @ 07/11/2019 12:42) *
Pas besoin d’être footballeur pour parler de foot, et ce n’est pas car tu l’as été que tu en parles mieux. cosmoschtroumpf.gif


Si on va par là pas besoin d'être honnête pour en défendre les bienfaits.

Mais quand bien même, rien n'a jamais été fait pour promouvoir le travail, c'est all in pour le capital, de sacrés escrocs edhelas.gif
Houdini
C’est parce qu’ils ne sont pas allés assez loin ©
Ashura
Citation (Parisian @ 07/11/2019 12:32) *
La droite aussi, elles sont juste différentes, quand les mecs te parlent de la valeur du travail neokill@h.gif


Les députés payés à rien foutre mais qui viennent t'expliquer qu'il faut bosser 50 heures par semaine pour mériter son salaire wub.gif
witchfinder
Député n'est pas un emploi.
Ashura
Citation (witchfinder @ 07/11/2019 13:25) *
Député n'est pas un emploi.


Oui c'est pire en fait vu qu'ils sont rémunérés avec l'argent public.
tout 38
Citation (witchfinder @ 07/11/2019 13:25) *
Député n'est pas un emploi.

En effet, il s'agit d'un véritable sacerdoce sleep.gif laugh.gif
NumeroStar
Comme professeur j'ai envie de dire.
jorgevaldano56



https://www.liberation.fr/france/2019/11/07...vitesse_1761857

Citation
Ce que le Secours catholique revendique, en rendant public ce rapport annuel qui permet d’observer le phénomène de précarisation, c’est, dit Jean Merckaert, «qu’on sorte d’une espèce de procès permanent qui est fait aux plus vulnérables dans ce pays. Il est insupportable de dire aux chômeurs qu’ils sont responsables de leur situation, de dire que les allocataires du RSA coûtent "un pognon de dingue", que les exilés sont des fraudeurs… Le gouvernement a parlé de société de la confiance mais on a l’impression qu’envers les plus pauvres, il y a plutôt de la défiance. On demande une révolution fraternelle.»


https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi...18_3691301.html

Citation
Les dirigeants des entreprises cotées sur le seul marché du CAC 40, le principal indice boursier français, ont vu leur rémunération totale moyenne augmenter de 12% en 2018, pour atteindre 5,8 millions d'euros, selon Proxinvest, une société de conseil aux investisseurs. Il s'agit d'un nouveau record depuis la crise de 2008. La rémunération moyenne de 5,8 millions d'euros pour les présidents exécutifs du CAC 40 n’avait pas été atteinte depuis 2003 et excède de nouveau, pour la deuxième année consécutive, la rémunération maximale socialement acceptable définie à 240 Smic par Proxinvest (soit cinq millions d'euros).


La honte.©
Miles
Fallait mieux travailler à l'école ©
mest
Que ça soit moralement choquant de gagner autant, je peux le comprendre. Chacun met le curseur là où il veut.

Mais comme si comme si la rémunération d'une poignée de grands patrons était le problème de ce pays...
Ashura
Non en effet, c'est plutôt le fait qu'ils partent ensuite planquer ce pognon à l'étranger ph34r.gif
Houdini
Et quand ils le dépensent c'est souvent avec beaucoup de mauvais goût.
jorgevaldano56








41148013dff4d0.gif


Son explication m'a rappelé que je n''avais pas fini mon post sur le libre arbitre et qu'il manquait la partie sur le rôle du cerveaux et la pensée rationnelle.

Quand je parlais de l'inconscient et de son rôle dans nos choix,c'est l'inconscient au sens dont l'entend la neuroscience et plus particulièrement sur le rôle de notre cerveaux en amont à une prise de choix et parfois le mauvais, cette article l'explique assez bien:
http://magazine.mutinerie.org/biais-cognit...-mauvais-choix/

On est tous prédéfini et pré-programmé, la base pour construire une opinion libre c'est de penser contre soi- même.

Une liste non-exhaustive de biais:
http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie/biais-cognitifs

On est tous biaisé, ça me fait toujours sourire quand un individu quelconque essaie de nier sa subjectivité .Il n'y pas plus idéologue que celui qui prétend ne pas l’être.

En faites s'il y a un message politique que j'essaie de transmettre c'est que la liberté c'est s'émanciper du mieux qu'on peut de sa propre bêtise et pour ça il n'y a pas mille solutions,il faut s'extraire de ce que Kahneman appelle la pense intuitive qui est automatique peu consciente donc peu libre et rapide(c'est sur ça que repose la majorité de nos décisions) et tendre vers la pensée rationnelle plus délibérée, plus lente qui requiert plus d'effort et de travail personnel .

L'interview de Attard c'est la parfaite illustration de cela sur la question de la pensée anarchique . wub.gif

Citation (Houdini @ 07/11/2019 18:40) *
Et quand ils le dépensent c'est souvent avec beaucoup de mauvais goût.

Ça fait longtemps qu'on n'était pas tombé d'accord sur quelque chose. kratos77.gif
Alain Miamdelin
Citation (jorgevaldano56 @ 07/11/2019 20:10) *


41148013dff4d0.gif


Son explication m'a rappelé que je n''avais pas fini mon post sur le libre arbitre et qu'il manquait la partie sur le rôle du cerveaux et la pensée rationnelle.

Quand je parlais de l'inconscient et de son rôle dans nos choix,c'est l'inconscient au sens dont l'entend la neuroscience et plus particulièrement sur le rôle de notre cerveaux en amont à une prise de choix et parfois le mauvais, cette article l'explique assez bien:
http://magazine.mutinerie.org/biais-cognit...-mauvais-choix/

On est tous prédéfini et pré-programmé, la base pour construire une opinion libre c'est de penser contre soi- même.

Une liste non-exhaustive de biais:
http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie/biais-cognitifs

On est tous biaisé, ça me fait toujours sourire quand un individu quelconque essaie de nier sa subjectivité .Il n'y pas plus idéologue que celui qui prétend ne pas l’être.

En faites s'il y a un message politique que j'essaie de transmettre c'est que la liberté c'est s'émanciper du mieux qu'on peut de sa propre bêtise et pour ça il n'y a pas mille solutions,il faut s'extraire de ce que Kahneman appelle la pense intuitive qui est automatique peu consciente donc peu libre et rapide(c'est sur ça que repose la majorité de nos décisions) et tendre vers la pensée rationnelle plus délibérée, plus lente qui requiert plus d'effort et de travail personnel .

L'interview de Attard c'est la parfaite illustration de cela sur la question de la pensée anarchique . wub.gif


Ça fait longtemps qu'on n'était pas tombé d'accord sur quelque chose. kratos77.gif



Mais est-ce que le libre arbitre c'est pas simplement la capacité à appliquer ta subjectivité à une prise de décision ?

C'est quoi ce mythe que ça doit forcément être intelligent et en pleine conscience ?
Charly Gaul


fenston.gif
NeoSeb35
Comment il a pu faire ça tout ce temps neokill@h.gif
Averell
QUOTE (Charly Gaul @ 08/11/2019 00:52) *


fenston.gif

implosion du tibia.gif
noa
Putain de taré neokill@h.gif


Sinon un des flics qui avait arrêté le fils d'El Chapo a pris 150 balles sur un parking. Quelques jours après que 9 mormons (3 femmes et 6 enfants) se fassent tuer dans une embuscade. Trump a proposé son aide pour éradiquer les cartels, le président mexicain a répondu qu'il n'en avait pas besoin...
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