Citation (M4URIC3 @ 07/01/2020 18:55)

C'est bien toi le fan de Pinochet ?

Je ne suis absolument pas fan de Pinochet

. J'ai seulement dit et je persiste à le dire que même si son régime était une dictature, celle-ci s'était assoupli au film des années, au point qu'il a restauré la démocratie sans que rien, ni personne ne l'y l'oblige.
En outre, l'économie chilienne se portait nettement mieux sous son régime que durant le mandat de Salvador Allende, cet adepte de la collectivisation des terres, qui avait réussi l'exploit de ruiner une des agricultures les plus prospères de toute l'Amérique latine.
Enfin, s'il n'y avait pas eu le coup d'État de Pinochet, le Chili aurait sans doute basculé dans le camp communiste comme le laissait présager l'infiltration du pays par les Cubains durant les dernières années du régime Allende. Or si le régime de Pinochet a fait plusieurs milliers de victimes, ce que je déplore.
Une dictature communiste aurait probablement été encore plus sanglante. Les exemples cubain et vénézuélien, sont là pour nous le prouver. Lesdits régimes figurent parmi les moins criminels du monde communiste, mais ils ont quand même fait plus de victimes que le Chili de Pinochet. Et sous celui-ci, la population mangeait à sa faim et avait un niveau de vie décent, ce qui n'est pas le cas dans les régimes communistes précités.
Pour être honnête, Allende n'était pas un horrible tyran et ne souhaitait sans doute pas que son pays devienne une démocratie populaire calquée sur le modèle soviétique (ou cubain ce qui est quasiment identique), mais il s'est montré incapable de contenir les menées séditieuses des agents du communisme international qui sévissaient dans son pays et a condamné son pauvre pays à sombrer dans la dictature. Car après les cuisants revers essuyés dans ce qu'on appelait alors le Tiers-monde, il était inconcevable pour les États-unis de laisser basculer un nouvel Etat américain dans le communisme. Or, en 1973, il eut été très difficile d'empêcher cela sans le coup d'État du mois de septembre. Cela n'excuse en rien les violences qui ont suivi.
Sinon, j'observe que le régime de Macron alias le parangon du progressisme contemporain, mais aussi de cette abjection que représente à mes yeux, le capitalisme de connivence, celui qui permet aux seuls amis du pouvoir de s'enrichir et de bénéficier d'une réelle liberté d'entreprendre, traite bien mal ses opposants. Si Marine le Pen que je n'aime pas du tout, avait transformé une partie de la police en une milice à sa solde et si celle-ci avait mutilé des dizaines de personnes, cela aurait provoqué un véritable tollé, alors qu'avec l'autre nabot gérontophile, cela passe comme une lettre à la poste...
Désolé d'avoir été aussi long