Citation (M4URIC3 @ 04/01/2018 01:42)

Tu pourrais expliquer clairement ta position sur le sujet du coup ?
Légaliser la GPA pour qui ?
Pour les futurs parents, la légaliser pour les couples gays ? Les couples hetero non fertiles aussi ? Les hommes célibataires ? Une femme qui ne voudrait pas être enceinte même si elle le peut (vergetures, grossesse etc...

) mais voudrait un enfant ? Une femme ménopausée qui voudrait un enfant ?
Pour la mère porteuse, on l'autorise pour qui et dans quelle condition ? Seulement dans le cas ou elle est la sœur, la cousine ou une proche ? Ou peu importe ?
Y a t-il possibilité pour la mère porteuse de changer d'avis étant enceinte ou est-ce que l'enfant "appartient" déjà a ses/son futur parent(s) quand il est dans le ventre de la mère porteuse ? Autorise t-on la rémunération ? Libre ?
Quid du lien génétique? Autorise t'on une GPA ou le sperme ET l'ovocyte proviendraient de donneurs externes (autre que les futurs "parents"), par exemple choisi sur catalogue de donneurs ?
Bref, développe un tout petit peu ta vision des choses si possible pour qu'on comprenne justement de quoi il est question.
Le point central de ma vision c'est que les gens concernés
doivent se foutre de mon avis.
Mais comme je suis un peu niais je vais encore donner mon avis ici.
Mon avis à moi perso c'est pour tout le monde, pas de restriction sur la mère porteuse ou la rémunération.
Pour expliquer un peu plus.
Pour tous : en vertu des droits de l'Homme, on est tous libres et égaux, etc.
Pas de restriction pour la mère porteuse : on est tous propriétaires de notre corps et donc seuls à décider ce qu'on en fait. Maintenant pour une première implémentation réaliste les critères communément retenus paraissent pas mal : des femmes ayant déjà eu un enfant, avis psy obligatoire et donneuse différente de la mère porteuse (malgré les complications médicales supplémentaires).
Pour la rémunération : on peut envisager de limiter à une simple indemnité couvrant frais médicaux et êtres de salaires. Ce serait un moindre mal mais je trouve ça assez hypocrite.
En gardant à l'esprit que ce n'est pas censé décrire un modèle de société idéal ou même un mode de reproduction devant remplacer le mode historique. Mais on vit dans un monde imparfait peuplé de gens imparfaits et tous différents ne trouvant pas le bonheur de la même manière et attribuant des valeurs différentes à toute choses. Et qu'imposer ses préférences au nom d'une pseudo supériorité morale c'est du totalitarisme, ni plus, ni moins.
Voilà, maintenant je suis le seul guignol à avoir décrit mon point de vue de long en large et en travers. Avec 90% du forum en désaccord, faites vous plaisir