Citation (Nikos B. @ 23/05/2019 15:34)

Non mais ce qu'il veut dire c'est que tu dois avoir moins de 10% des français qui savent ce qu'est le franc CFA, et peut être pas 1% qui sait dire quels sont les pays concernés de façon exhaustive.
Peut être que certains gagnent de l'argent grâce à ça mais je comprend même pas comment, et oui ça doit être dur pour une économie en voie de dévellopement d'être indéxée sur l'euro.
Et oui un arrêt brusque du Francs CFA pourrait faire dévisser l'économie de ces pays.
J'entends bien, je ne blâme pas le français lambda en tant qu'individu.
Citation (Alain Miamdelin @ 23/05/2019 15:35)

Tu parlais de la monnaie, c'est bien ça ?
On est d'accord que la monnaie utilisée dans les pays africains est du ressort de ces pays, ses dirigeants et par extension ses citoyens (même avec des démocraties disons approximatives, je pense qu'il est de la responsabilité exclusive des citoyens de conserver ou changer ses dirigeants). Donc rien à voir avec les français.
Non on est absolument pas d'accord, j'explique justement que la France continue d'exercer sa tutelle sur l’économie des pays de la zone CFA, en ne portant aucun intérêt au développement de ces dits pays. La priorité est à la lutte contre l'inflation et le maintient de la liberté totale des mouvements de capitaux entre la France et les Pays africains de la zone CFA.
Les grands groupes français peuvent opérer dans la zone sans risque de change et en rapatriant sans limites leurs bénéfices.
Le franc CFA contraint les pays à commercer en priorité avec la France pour leurs importations comme pour leurs exportations, à des taux qui comme je l'ai dit plus haut ressemblent à du vol pur et simple.
Pour un groupe comme Bolloré, qui opère dans de nombreux ports africains, on peut imaginer que cela représente des sommes importantes.
Citation (Alain Miamdelin @ 23/05/2019 15:35)

Maintenant si l'Etat français tord le bras de certains gouvernements africains avec des menaces ou de la corruption
L'Etat français et ses grands groupes effectivement tiennent le peuple africain du bout des doigts. Prenons exemple la dévaluation de 1994, décidée par la France, lors de la réunion destinée à informer les dirigeants africains de cette dévaluation, les émissaires français n’avaient pas demandé leur avis aux chefs d’Etat réunis à Dakar et tout ce qu’ils avaient à faire était de signer ce qui avait été décidé par Paris avec le soutien du Fonds monétaire international.
Cet acte sera catastrophique pour les pays africains mais à l'avantage des entreprises françaises.
Quand un chef d'Etat décide de taxer acceptablement, il est destitué et la France met en place une marionnette (Exemple Sassou Nguesso)
Ces marionnettes en place ont tout loisir de placer leur argent sur un compte étranger ou d’acheter un appartement parisien et prolongent la servitude volontaire des pays africains.
Citation (Alain Miamdelin @ 23/05/2019 15:35)

il faudrait que le sujet sorte publiquement pour qu'il devienne le problème des français.
C'est surement vrai. Cependant les grands groupes sont aussi propriétaires des médias. Cf le scandale du reportage Canal+ sur la corruption de Bolloré au Togo censuré avec licenciement des reporters à la clé
Aujourd’hui, les pays africains qui sont donnés en exemple se situent tous dans la zone anglophone.
Nulle part on n’a vu un pays se développer avec une monnaie contrôlée par un autre pays, comme c’est le cas du franc CFA.
Meme au niveau moral CFA signifiant à la base franc des colonies françaises d'Afrique, le maintient de l’abréviation CFA est une forme asservissement.