Citation (sahara @ 06/01/2012 14:12)

Visiblement non

Qu'est ce qu'on s'en branle surtout, c'est juste POA qui veut défendre sa sous ville de marseillais.
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Depuis un an, la cité Gaston-Dourdin, à Saint-Denis, est envahie par les rongeurs. Sous la pression des locataires exaspérés, le bailleur a lancé hier de gros travaux de dératisation.
«C’est la folie! Regardez là-bas! » Un riverain montre la façade de son immeuble, 4, place Gaston-Dourdin, à Saint-Denis. Un, cinq, dix rats sortent de terre et s’enfuient dans tous les sens. Lorsqu’ils ne sont pas tués par la mâchoire de la tractopelle qui retourne les parterres, les rongeurs sont poursuivis et éliminés sans pitié par trois ouvriers armés de pelles.
La bataille contre les rats a débuté hier dans cette petite cité sous les encouragements des habitants et des élèves du collège Fabien tout proche. Une entreprise d’espaces verts de l’Oise, Noël, et une société de dératisation locale, OTH, ont été missionnées par le bailleur social privé de la cité, la Logirep, pour éradiquer des centaines de rongeurs. « Nous allons arracher tous les buissons et détruire les terriers, puis remplacer les parterres par du gazon et des graviers, explique le responsable des travaux. Leur entretien empêchera les rats de revenir. »
Certains craignent qu’ils n’entrent dans les appartements
« Ce n’est pas trop tôt, cela fait un an qu’on appelle à l’aide », s’agace Aljane, un habitant du no 4 en montrant l’affichette « Alerte aux rats » placardée dans le hall depuis mars par l’amicale des locataires CNL (Confédération nationale du logement). « L’arrivée des rats coïncide avec le début des travaux du tramway, tout près d’ici, explique Frédéric, employé de la Lorigep chargé de la maintenance dans la cité. Certains habitants, en jetant leurs poubelles par la fenêtre, avec de la nourriture, ont accentué leur prolifération. »
Dans les immeubles qui encerclent la place Gaston-Dourdin, la multiplication des rats a bouleversé la vie des habitants. « Les rez-de-chaussée sont infestés, alors on ne joue plus au foot sur notre terrain », explique un enfant. « Tout le monde redoute qu’ils entrent dans les cages d’escalier et les appartements, ajoute Christiane, une mère de famille. De peur de se faire mordre, on ne passe plus dans certains endroits. » « La nuit surtout, car les rats sortent et se battent, renchérit Mohamed. C’est la honte, je n’invite plus d’amis. » Dans le quartier beaucoup estiment que le problème des rats à Saint-Denis dépasse largement la place Gaston-Dourdin. La municipalité assure faire tout ce qu’il faut. « Nous assurons avec la communauté d’agglomération deux campagnes par an de dératisation dans les réseaux d’assainissement et les bâtiments publics, ainsi qu’une distribution de produits gratuits aux habitants par mois. Il y a parfois des problèmes de coordination avec les grands propriétaires fonciers. Mais dans les cités, comme celle-ci, nous n’avons pas à nous substituer au bailleur, que nous avons d’ailleurs alerté en novembre. »
Le directeur de la gestion immobilière chez Logirep, qui s’est rendu sur place lundi, reconnaît « avoir tardé à prendre la mesure d’un tel phénomène ». « En vingt-cinq ans de carrière, je n’avais jamais vu ça, assure Gilles Colpart. Depuis septembre, nous avons demandé à une entreprise de dératisation d’intervenir chaque mois, puis toutes les semaines, mais cela n’a pas suffi. Nous avons donc enclenché des travaux de grande ampleur. On l’a promis à l’amicale de locataires. On mettra le temps qu’il faudra pour les débarrasser des rats. »