Citation (Philo @ 27/04/2009 à 09:38)

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4 jours 8 partiels :reve:
Consolation je me murge jeudi soir

Et pendant ce temps là , mon deuxieme semestre n'a pas commencé et je reçois des mails comme ça
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Voilà maintenant quelques temps que la grève des enseignants chercheursdure. Il est vrai que leurs motivations sont justifiées, elles nous l’ont étérappelées à maintes reprises depuis le début du mouvement. L’année dernière, j’ai du faire un choix pour mon avenir. Je me suis inscritedans des prépas, passé des concours pour des écoles post bac et j’ai posé macandidature dans trois universités différentes. Mon premier choix était bienentendu la Sorbonne, nom qui rappelle le prestige de la France, vu du pays oùje préparais alors mon baccalauréat. Je ne peux alors qu’être profondémentdéçue de qui nous est proposé par le corps enseignant. J’aimerais rappeler qu’enseigner signifie transmettre un savoir, laconnaissance d'une discipline, d'une science, d'un art et qu’étudier a pourdéfinition s'appliquer à acquérir la connaissance d'êtres ou de phénomènesparticuliers. Il semble donc qu’étudier se fait par le biais d’un enseignement,ce qui n’est pas le cas pour les étudiants de L1 d’économie. Nous devons nousdébrouiller par nos propres moyens pour acquérir un savoir. Il est vrai que lesenseignants sont en grève (= cessation collective, volontaire et concertée dutravail, décidée par des ouvriers ou des employés pour faire aboutir leursrevendications). Seulement est-ce juste pour nous ? Nous vous aidons dans votremouvement, certains manifestent à vos côtés et qu’en tirons nous en contrepartie ? Vous dites vous battre pour notre avenir. Comment pourrait-on se construire unavenir sans y avoir été préparé ? Faut-il pour cela sacrifier un semestre, doncun an si il ne peut être rattrapé ? Je vous fais part ici de mon inquiétude pour mon avenir. Mon avenir prochecertes, mais qui peut être déterminant pour la suite. J’en ai marre de cemouvement dont je ne vois pas la fin ! Cordialement, Caroline Barthe