Le trajet galère de l'OM L'Olympique de Marseille a connu un trajet homérique pour se rendre au stade Luzhniki. Mais «ça ne servira pas d'excuse», mardi contre le Spartak, affirme Dider Deschamps.
Le voyage de Marseille à Moscou a duré plus que prévu... (EQ) Trois quarts d'heure de retard au décollage. Des turbulences pendant le vol. Une arrivée à l'aéroport Domodedovo, le plus éloigné du centre ville. Un problème avec la passerelle à l'atterrissage... Le trajet Marseille-Moscou n'a pas été de tout repos pour la délégation phocéenne. Son calvaire s'est poursuivi sur la terre ferme. Sur le chemin du stade Luzhniki, la voiture de police qui l'escortait a ... crevé.
«Ça ne doit pas arriver souvent, mais ça nous est arrivé à nous, en rigolait presque Didier Deschamps.
Comme il n'y avait pas de voiture de remplacement, on a subi le trafic... Ça fait partie des impondérables». Conséquence : la conférence de presse prévue à 19H00, heure locale, a été retardée d'une heure. Idem pour l'entraînement qui constituait la première prise de marque des Phocéens avec le synthétique russe. «On s'adapte», relativise Steve Mandanda.
En arrivant dimanche, soit 48 heures avant une rencontre décisive pour son avenir européen, l'Olympique de Marseille aurait pu s'épargner ces péripéties.
«On aurait pu, mais on avait joué samedi soir, se défend Deschamps.
Même quand j'étais joueur, j'avais l'habitude d'arriver la veille du match.» Au début du mois, à l'occasion du clasico, l'OM avait déjà connu un problème du même type, l'escorte devant lui dégager le chemin pour se rendre au Parc ayant tout bonnement disparu. Après la défaite, le technicien s'en était plaint. Là, assure-t-il,
«ça ne servira pas d'excuse».
- E. T., à Moscou