Citation (FuFax @ 09/01/2017 00:03)

Quelqu'un a le papier de l'équipe avant un psg Marseille ou ils comparaient joueurs du psg vs joueurs de l'OM ?
Un truc assez grotesque pour changer.
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SIRIGU VS MANDANDA
Le boss a été catégorique : « Dans tes face-à-face, évite que deux joueurs soient à égalité ! ». Dommage, tant ces deux-là sont durs à départager.
Embarrassant et embarrassé la saison passée, le gardien marseillais est transfiguré. Il s’est retrouvé en même temps qu’il retrouvait la forme internationale, comme la prouvé son brillant intérim dans le but des Bleus le mois dernier. Son homologue italien, lui ne l’a jamais quittée. Vigilant et décisif, Sirigu montre une constance qui mérite d’être soulignée. Et récompensée. De justesse.
AVANTAGE : Sirigu
VAN DER WIEL VS DJA DJEDJE
Avec l’arrivée du bolide Serge Aurier, vrombissant au Téfécé, le couloir droit parisien semblait aussi embouteillé que le périph un lundi matin. Finalement, l’arrivant ayant échoué au crash test, la route s’est dégagée pour Van der Wiel, qui, lui, tient la route. Dja Djédjé aussi, et c’est surprenant tant son arrivée avait déclenché les sarcasmes. S’il n’est pas parvenu à faire taire tous les moqueurs (Julien Cazarre sur Canal+) et si sa dispute avec Gignac a animé les derniers jours l’ancien Parisien (il a été formé au PSG) s’est installé, profitant de la disgrâce de Fanni. De là à supplanter le Néerlandais…
AVANTAGE : Van der Wiel
DAVID LUIZ VS NKOULOU
Finalement, le Brésilien s’est bien remis de son séjour au pays, achevé sur deux déculottées minables et mémorables en mondovision. C’est déjà un exploit. Il s’est adapté sans trop de délai. C’en est un autre, d’autant que « o Monstro » n’était pas là. Mais, en réalité, le monstre a traversé le pays et habite désormais le camp d’en face, ragaillardi après être resté si longtemps racorni. A un an de la fin de son contrat (coïncidence ?), revoilà le vrai Nkoulou. Le garde-barrière mou distrait est redevenu le cerbère féroce de ses débuts. Transfiguré, le Camerounais est dans la forme de sa vie.
AVANTAGE : Nkoulou
THIAGO SILVA VS MOREL
La comparaison est rosse, c’est vrai. Mais elle correspond à une réalité géographique : le dépanneur marseillais (suspendu pour le match au Parc des Princes) est dans la même zone (axe gauche) que « le meilleur défenseur du monde », si tant est que celui-ci mérite encore cette appellation pas franchement contrôlée. Reconverti par Bielsa, Morel, ailier de formation, est loin d’être ridicule. Le Brésilien, lui, l’a été l’été dernier, et se remet de blessures qui n’ont rien fait pour (le) rassurer. Reste à savoir si c’est le corps ou la tête, docteur. Dans le doute, sur sa réputation et son passé, le Brésilien garde son avance.
AVANTAGE : Thiago Silva
MAXWELL VS MENDY
Là aussi, il existe un gouffre en termes de vécu et de réputation. Il est comblé par le début de saison des deux gauchers. A Paris, le vétéran (33 ans) se montre solide et régulier, comme la saison passée. A Marseille, le Benjamin (20 ans), lui, a changé de braquet. Transfiguré, le Havrais a compris l’importance du travail défensif en même temps qu’il continue d’apporter son écot offensif. Maxwell s’escrime à garder cet équilibre précaire, sans peser autant dans le jeu que son concurrent. Allez, prime à l’offensive et à la jeunesse !
AVANTAGE : Mendy
THIAGO MOTTA VS IMBULA
Peut-être les apparences sont-elles trompeuses ? Peut-être est-ce injuste de récompenser la progression d’un môme parti de plus bas plutôt que la constance d’une valeur sûre restée en haut ? Surtout quand il s’agit de travailleurs de l’ombre. Masi c’est justement là où s’est décidé le verdict, sur la capacité à se mettre en lumière au-delà d’un rôle obscur. En plus de la récupération ces deux-là dépassent leur fonction : le Parisien (suspendu face à l’OM) est un cerveau, le Marseillais une dynamo. Dans cette L1 en mal de spectacle, prime à celui qui s’aventure le plus loin.
AVANTAGE : Imbula
MATUIDI VS PAYET
Sur les cinq dernières années, ce serait insulter le Parisien que de le comparer au Marseillais. Mais depuis cet été, il y a match, tant le premier a mis du temps à chauffer les turbines quand le second a vrombi d’entrée. Bien entendu, leur rôle n’est pas comparable, mais la mainmise qu’ils ont sur le jeu l’est. Ils ont en commun d’avoir une influence sur une large part de terrain, d’user au mieux de la liberté dont ils disposent. Pour le moment, c’est bien le Marseillais, ultra décisif, qui semble en faire de plus grands bénéfices.
AVANTAGE : Payet
VERRATTI VS ROMAO
Déséquilibré ? Assurément. D’autant que le Togolais, suspendu face à Paris, est victime de sa polyvalence, dépannant au besoin en défense là où l’Italien ne bouge pas de son triangle préféré. C’est une image tant il explore les terres du milieu et règne sur un royaume qui va de la surface parisienne à celle d’en face, pas tout à fait « box to box » (d’une surface à l’autre), totalement boss to boss, indéniable patron technique du milieu parisien. Romao fait bien ce qu’on lui dit de faire, et c’est déjà grand. Mais pas assez pour dépasser le géant parisien (1,65 m de talent pur).
AVANTAGE : Verratti
CAVANI VS THAUVIN
Ce n’est pas que Thauvin soit le mieux portant des Marseillais, c’est que Cavani continue de souffrir en dépit de ses cinq buts marqués en L1. Le Matador est empêtré dans sa cape, alors que l’absence d’Ibra aurait dû lui laisser le temps de se sentir à l’aise dans son costume préféré d’avant-centre. Exilé sur un côté, il n’a ni le jeu ni les acquis pour rivaliser avec un Thauvin rompu à ce rôle depuis sa jeunesse. Façon de parler pour un môme de vingt et un ans. Ce qui explique son inconstance, mais ne l’excuse pas. Victoire par défaut du gamin.
AVANTAGE : Thauvin
PASTORE VS AYEW
Un début de saison à 42 millions. A la louche (un de ses gestes préférés). Dans l’axe ou sur un côté, en relais ou en piston, l’Argentin éblouit enfin la L1 autrement que par intermittence, par son aisance et son influence. Face à lui, le Ghanéen (suspendu face au PSG) n’est pas déshonoré. Tout aussi essentiel, souvent décisif, il subjugue moins, mais reste tout autant indispensable à son équipe. La différence se fait sur l’impression, le style, en faveur du Parisien. D’un rien.
AVANTAGE : Pastore
IBRAHIMOVIC VS GIGNAC
Les réseaux sociaux pourront se déchaîner, hurler, cracher, railler, rien n’y fait : oui, Dédé domine Ibra, cette fois. Sur la seule foi du début de saison, sur les performances et les résultats, ça a tout d’une évidence. Elle s’explique par les tracas du Suédois et le toupet du Français, assis sur une telle confiance qu’il ose en permanence. Cela ne durera peut-être pas, Ibra se servira peut-être du clasico pour remettre ces pendules-ci à l’heure d’hiver, mais en attendant, il n’y a pas eu photo jusqu’à présent, faut de combattant.
AVANTAGE : Gignac
BANC DU PSG VS BANC DE L’OM
Même si le football est la plus inexacte de toutes les sciences, même si elle autorise toutes les audaces et les folies, à un moment, la réalité et l’argent frappent à la porte. L’une et l’autre obligent à reconnaître qu’avec le budget du PSG, il est plus aisé de garnir un effectif – donc un banc – qu’avec celui de l’OM. Qui en France dispose de remplaçant du calibre de Marquinhos, Lucas, Lavezzi et même Digne et Cabaye, deux internationaux ? Personne, pas même l’OM, qui n’a qu’Alessandrini à offrir dans cette catégorie-là
AVANTAGE : PSG
BLANC VS BIELSA
Champion en titre, Laurent Blanc a réduit au mutisme tous ceux – et ils étaient nombreux – qui, à son arrivée au PSG, l’avaient présenté comme un choix par défaut (ce qu’il était) et un technicien de second plan (ce qu’il n’a jamais été). N’empêche, il ne peut lutter avec la folie qui s’est saisie de toute la L1. Elle se résume en quatre lettres : loco. L’OM, Marseille et le reste de la France sont dingues du technicien argentin, qui a réussi en quatre mois à transfigurer un effectif qui venait de terminer sixième et de perdre son lutin préféré (un certain Matthieu V.). Un exploit qui mérite ces lauriers.
AVANTAGE : Bielsa
TOTAL : PSG 6 | OM 7
France Football du 04/11/2014