L'Om qui envoi Karim Aklil en VRP pour la vente du club

Citation
L'OM, un club si dur à vendre.
La propriétaire du club phocéen souhaite s'en séparer. Candidat pas sérieux s'abstenir
Mathieu Grégoire (avec Frédéric Gouaillard)
A qui vendre l'OM ? Depuis la reprise en main du club par Vincent Labrune à l'été 2011, la question n'est plus de savoir si MLD veut céder son bien, mais dans quelles conditions elle pourra le faire sereinement.
Début 2012, Labrune, via l'agent Karim Aklil, a étudié une possible reprise par un fonds d'investissement qatarien. Le projet, porté par un conseiller de la famille souveraine Al-Thani, ne lui a pas paru assez fiable et il n'a pas donné suite.
Aklil est-il officiellement mandaté par l'OM ?
"Certainement pas ! J'aurais bien aimé", répond l'intéressé. Il joue plutôt un rôle d'apporteur d'affaires, et plusieurs échanges de mails avec Labrune - sur l'adresse de sa société VLB Communication - lui ont permis d'avoir carte blanche pour vanter le produit OM. Les 2 hommes se connaissent depuis une dizaine d'années, quand Aklil organisait des concerts de hip-hop, notamment le rendez-vous Urban Peace. Représentant de plusieurs joueurs olympiens (Diawara, Kadir, Omrani), Aklil est en cour à la Commanderie depuis plusieurs saisons.
"Joint hier après-midi, Anigo ne souhaite pas commenter "une discussion de comptoir" relative au très vague intérêt d'un proche de Piola. Mais les 95 M€ donnés correspondent aux récentes estimations de la valeur du club.
L'automne dernier, Xavier Boucobza, évoquait le montait de 100 M€ pour l'actif OM. "Mais, si tant est que Margarita veuille vendre, il faut ajouter l'équivalent (100 M€) à injecter pour le recrutement, le développement. Le repreneur doit être ambitieux. Margarita met pas mal d'argent, cela place l'investissement à un certain niveau."
X.Boucobza : "Le foot n'est pas un puits sans fond, mais cela peut être extrêmement ruineux. Il faut des reins solides, être encore + vigilant que dans d'autres sociétés. Je ne vois aucun investisseur en France. Les fonds d'investissement américains sont moins à la mode. Avec les Russes se posent la question de l'origine des fonds. Restent les Emirats arabes unis, les Chinois ou encore les Indiens, mais ils sont peu présents en France..."
Un repreneur sûr est une denrée rare : "Prenez par exemple le PSG : les Qataris sont des gens prudents, sérieux, le fonds souverain est adossé à un Etat avec tous les gages nécessaires. Or Margarita obtiendra toutes les garanties de l'acheteur si elle souhaite se séparer de l'OM."