Rachat de l'OM : les rumeurs reviennent
Publié le 11/03/2013 à 11:02, mis à jour le 11/03/2013 à 11:39
De notre partenaire Le Phocéen
Fin février, les écoutes téléphoniques du téléphone de José Anigo révélées par RMC ont relancé les spéculations, puisque le directeur sportif a notamment assuré lors d'une conversation : "Si tu connais quelqu’un un jour qui veut racheter le club, moi je sais que dans un an, un an et demi au maximum, elle va le vendre. C’est ce que m’a dit Vincent Labrune l’autre jour. Il m’a dit de manière précise, si un mec arrive avec 90 millions, c’est exactement ce que Robert a mis dans le club en réalité. Pour qu’il re-rentre dans ses sous. 94 ou 95 à peu près pour qu’il retrouve sa surface financière investie".
Pourtant, dimanche dans Téléfoot, l'agent de joueur Karim Aklil assurait qu'il avait transmis à Vincent Labrune une offre de 90 millions d'euros formulée par un fonds de pension en provenance du Qatar : "J'ai sondé le président, il n'a pas donné suite à cette démarche. Rien n'était réuni pour que cela soit suffisamment motivant pour accepter cette offre. Aujourd'hui, la position du club est claire, MLD ne veut pas vendre". Un message que l'actionnaire principale a répété en personne après la défaite en coupe de France au Parc des princes. "Je n'ai pas l'intention de partir" affirme-t-elle alors clairement, avant de s'en prendre à ce qu'elle appelle "les faux-amis de l'OM"
Clairement visé, Pape Diouf est également souvent pressenti pour être un homme sur lequel les Émirats comptent s'appuyer en cas de rachat de l'OM. Dans son livre, "C'est bien plus qu'un jeu", il raconte comment il a été approché par des intermédiaires l'an dernier. Il est revenu sur ces rumeurs sur le plateau du Talk Show ne niant pas que ce scénario pourrait lui convenir : "Tout ce qui pourrait amener le club à rentrer dans une autre dimension, évidemment, ça peut être tentant.
Abu Dhabi peut faire quatre à cinq fois plus que le Paris Saint-Germain" . Mais l'ancien président tient à calmer l'ardeur de certains : "Sachez quand même qu'en règle générale, les Émirats ne font pas toujours pareils que les Qatariens".