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André-Pierre Gignac, l’attaquant de l’OM, est revenu sur sa sortie à la 60eme minute du match entre OM et Montpellier (1-3) ce mercredi.
Pour l’attaquant marseillais, la polémique lancée par Canal Plus pendant la retransmission est une pure invention : « Et une polémique encore pour rien! Canal Plus invente mes paroles! De mieux en mieux! Cette polémique n’a pas lieu d’être, le sujet est clos. » a-t-il déclaré via son compte Twitter.
Pendant la retransmission du match mercredi après-midi, l’homme de terrain de Canal Plus a affirmé à l’antenne avoir entendu les paroles suivantes d’André-Pierre Gignac à l’encontre de Didier Deschamps : « Merci de me sortir et merci pour les sifflets. »
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Après le nouveau revers de l'OM face à Montpellier, Didier Deschamps a fait part de sa déception et a reconnu la difficulté de la situation. Son seul remède : remporter la Coupe de la Ligue samedi face à Lyon, dernière chance de sauver une saison ratée.
Didier Deschamps, comment analysez-vous cette nouvelle défaite face à Montpellier ?
C’est une sale soirée, qui avait mal débuté, et qui s’est mal finie. On leur offre l’opportunité de mener au score, sur penalty. Le contexte, l’adversaire, plus les décisions défavorables, quand tout s’accumule… Dans la volonté, la préparation du match, tout était là. L’équipe évolue dans un environnement difficile, compliqué, ça s’est vu au fil du match.
Qu’est-ce qui fait aujourd’hui la différence entre Montpellier et l’OM ?
Beaucoup de choses. Je pense que la différence s’est vue, face à une équipe en confiance, qui a de la réussite, des joueurs de qualité. Et puis il y a encore une fois des décisions qui nous sont contraires, ce n’est pas la première fois, même si je ne vais pas me réfugier derrière ça. Ce que je regrette, c’est qu’au début de l’action sur le deuxième but, il y a une faute qui peut être sifflée. Puis après, il y a au moins un penalty. Ça n’enlève rien à leur qualité, s’ils sont en haut du classement, c’est parce qu’ils font beaucoup de belles choses.
Justement, comment expliquez-vous que cette équipe de Montpellier soit tout en haut du classement ?
Tout simplement car ils sont très réalistes. A partir du moment où ils mènent 2-1, la confiance est là, et puis ils ont de la qualité. Le scénario les a encore plus galvanisés, alors que pour nous, ça a été l’effet inverse.
Qu’est-ce qui ne va pas aujourd’hui dans le groupe marseillais ?
Il y a un problème de confiance, de fébrilité. Porter ce maillot est quelque chose de lourd. Quand ça va bien, c’est fantastique. Mais quand c’est moins le cas, ce n’est pas facile. La situation est très difficile, mais on ne va pas incriminer Pierre, Paul ou Jacques. Si on en est là, c’est parce qu’on a enchaîné des résultats négatifs. On a peu de temps, mais il nous reste la possibilité de gagner un titre. C’est aussi ça le haut niveau : être capable d’évacuer et d’arriver avec suffisamment de confiance pour jouer le coup à fond.
André-Pierre Gignac a eu une attitude délicate avec vous au moment de sa sortie. Que s’est-il dit entre vous ?
Cela ne vous regarde pas mais c’est rare de voir un joueur qui sort être content. Je ne vais pas y attacher plus d’importance que ça. La situation est évidemment difficile pour tout le monde, lui aussi, et je ne vais pas en rajouter. J’avais plus ou moins prévu de le faire sortir.
Eprouvez-vous des regrets sur la façon dont vous avez abordé ce match ?
Non, je n’ai pas de regrets. On a eu un match très difficile dimanche contre Paris, avec peu de temps pou récupérer, surtout en ce qui concerne les joueurs offensifs qui ont besoin de peps. Evidemment, ils rentrent pour amener du jus, mais on a un enchaînement de matchs tous les trois jours, qui va continuer. Je ne peux pas aligner toujours le même onze. Je fais des choix et je les assume.
La finale de la Coupe de la Ligue approche. Comment sortir la tête de l’eau pour aborder ce match avec sérénité ?
En gagnant. En marquant un but de plus que l’adversaire. Il faudra avoir un mental de compétiteur, car c’est un match avec un titre au bout. On enchaîne dans un contexte très difficile, très pesant, mais il ne faut pas non plus y laisser la tête. Il faut se retrousser les manches, et faire en sorte de lutter même s’il y a beaucoup d’éléments qui nous sont défavorables. Des solutions, il y en a toujours, évidemment, mais il n’y a pas de remède miracle.
L’ambiance du Vélodrome était vraiment particulière ce soir. Vous a-t-elle surpris ?
J’ai connu beaucoup de situations dans ma carrière, mais c’est vrai que c’est très particulier. Je ne vais pas incriminer qui que ce soit. Si on en est arrivé là, c’est de notre faute. On n’a pas eu les résultats escomptés. Samedi, les supporters seront là, le stade sera plein. Ils viennent pour une finale, avec quelque chose en jeu. C’est la dernière chance de gagner un titre cette année et d’entamer une réconciliation. On n’a pas le droit de se manquer.