J'ai reçu un mail d'OM live avec ça:
Par JPPREVIENSA l’heure où j’écris cet article pour toi, public fervent et fidèle d’OMlive, je me fais quelques réflexions sommaires sur le football moderne, l’OM, les nains, et ce fourre tout grotesque qu’est devenu le « journalisme sportif ».
Commençons notre balade dans mon esprit torturé par l’OM. Un OM qui, à l’heure où j’écris ces quelques lignes, n’a jamais été aussi proche d’un titre.
Le premier depuis 1992 (celui de 1993 ayant été refusé), même si Di Meco, autant en retard sur ses tacles à l’époque que sur ses causes à défendre aujourd’hui se bat pour la restitution de celui-ci.
Il faut bien l’avouer, je ne suis pas un fervent supporter de cette équipe de l’OM version 2008/2009.
Après un recrutement estival que je qualifierais de « grand n’importe quoi », j’ai trouvé notre équipe pour le moins peu enthousiasmante une bonne partie de la saison. Entre des défaites à domicile contre NANCY (et son ragondin d’entraîneur) ou encore Lorient (dirigé par le père de Zidane), et une campagne très moyenne en Ligue des champions (avec deux défaites contre l’AS Liverpool Lorraine), je n’ai jamais vraiment pu apprécier le collectif marseillais, auquel je m’identifie assez peu.
A ma décharge, il faut dire qu’une équipe composée d’attaquants d’1m60 m’a longtemps laissé dubitatif.
Comment un joueur, dont la tête atteint l’entrejambes de son adversaire peut-il avoir une quelconque vision du jeu ?
Comment ce même joueur peut-il frapper de loin, quand la taille et le poids de la balle atteignent pour lui des proportions de médecine ball ??
Le recrutement d’hiver m’avait conforté, à tort, dans mon opinion.
Brandao, symbole d’une attaque en panne, me paraissait tout droit sorti d’une écurie de Longchamp, et voir ce grand bourrin s’élancer maladroitement sur les terrains me laissait davantage sourire (jaune) qu’espérer… On finissait par se demander s’il ne serait pas meilleur avec un harnais, et Jean Michel Bazir dans le dos pour le driver sur le terrain.
Et soudain,... le déclic eut lieu. Au détour d’une victoire 3-1 limpide au parc des princes, l’OM, et son Général Dupommeau d’attaquant, ont sonné la charge au point d’être aujourd’hui leader de Ligue 1, après une série impressionnante de succès.
Brandao est la preuve que le footballeur moderne n’est pas forcément un nain aussi futile que vivace s’élançant tête la première dans le gazon au moindre contact.
Il est également le témoignage émouvant de ces hommes moches, qui ont réussi à trouver un emploi bien rémunéré, et une femme, grâce au football.
Ce sport est d’ailleurs peuplé d’individus que la presse qualifie « d’authentiques » et que j’appellerais tout simplement : des sales moches.
Soyons honnêtes, quelles auraient été les chances pour Baky Koné, de se lever un mannequin, sans le football ?
Lui, qui par ailleurs y joue si mal, était quasiment condamné à l’échec. Une tronche rocambolesque tout droit sorti d’un film de science fiction, une taille à la hauteur de son talent de finisseur, Baky filait tout droit vers une vie de contrôleur RATP maniaco dépressif englué dans le quotidien morne ponctuée par quelques beuveries au café du coin. Point positif de cette vie : quand on est un nain, ça ne coûte pas plus cher de bien se bourrer la gueule.
Et miracle, le football (et surtout des recruteurs ayant la vision de Stevie Wonder) est passé par là… et Baky touche ses 200 000 euros mensuels et peut brouter le gazon de la commanderie, et de sa femme, en toute impunité.
Baky n’est pas un cas isolé ! Citons les Messi, les Vieira, les Nasri ! Tous ces éternels recalés de boîte de nuit sur lesquels vous crachiez affectueusement, au bras de votre blonde, et qui aujourd’hui se pavanent dans le carré VIP pendant que votre blonde à vous a pris 15 kilos dans les fesses, tandis que la leur a pris 2 litres de silicone dans les seins.
En matière de chirurgie esthétique, citons la famille Ribéry, modèle du genre. Notre Francky national, dont le QI est à peu près au niveau d’un enfant de 3 ans, et dont le visage fait dire aux mauvaises langues (dont je ne suis pas), qu’il serait un lointain cousin de Chantal Sébire (paix à son âme), est un spécialiste toute catégorie du ravalement de façade. Pas de la sienne, qui pourtant en aurait bien besoin, dans la mesure où son propre miroir refuse de refléter son image, mais celle de sa femme, la gracieuse et pétulante Yasmina (ou peu importe son prénom, de toute façon aucun de nous ne souhaite s’en rappeler).
Notre Francky, charmant garçon tombé amoureux de sa douce en ses vertes années, semble payer un petit rafistolage de derrière les fagots à mémère à chaque prime de match. « Allez chérie, j’ai gagné la Bundesliga, t’as gagné des ratiches et un cul cambré, nique sa mère la famille, qui c’est la veinarde ?? » Une veinarde qui a aimé Francky pour son humour, et qui est restée pour ses millions.
Niveau physique, il semble que les journalistes sportifs se soient dévoués corps et âme à cette grande cause de la laideur, surtout au niveau du look, ou plutôt de l’absence de Look. Là encore, le journal l’Equipe règne en maître sur ce terrain, et ses journalistes se signalent autant par la pertinence de ses analyses « Et si Lille gagne, ça leur fait 3 points », que par la classe de leurs veste de bûcherons, nuques longues, et autres cheveux longs portés avec grâce et panache. Mention spéciale aux cheveux soyeux et brillants de Vincent Duluc, à sa bedaine qui nous laisse à penser que les foots du dimanche après midi sont terminés depuis longtemps, et à la clairvoyance de son pronostique « Lyon écrasera encore une fois le championnat cette saison».
Ma réflexion un peu « fourre tout » s’achève. Elle n’a ressemblé à rien, mais au moins, elle ne dénote pas avec le thème de l’article.