Evènement limite sensationnel, un journaliste de l'Equipe
ose remettre en cause le meilleur public de France, d'Europe, et du Monde ©
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Foot - Bleus - Les choix sélectifs du Vélodrome
France - Argentine (0-2) fut un match contrasté sur le terrain, entre une première période mal payée pour les Bleus et un second acte à courir dans le vide. Il le fut aussi en tribunes. Le public marseillais a profité de la venue des Bleus pour montrer combien il était chaud. Et impitoyable. Le matin du match, La Provence citait Alain Porcu, le président de la Ligue de la Méditerrannée. Suite à un conflit avec les associations de supporters de l'OM concernant la mise en vente de certains billets, il disait : «Si l'équipe de France n'est plus venue à Marseille depuis 1998 (NDLR, depuis 2000 en fait), c'est peut-être aussi à cause d'eux. Après leurs sifflets à Dugarry, des joueurs ne voulaient plus venir.» Le Vélodrome est-il parti pour neuf nouvelles années sans les Bleus ? C'est possible. A certains moments de la soirée, le Stade de France a pu passer pour un vrai stade de football, en comparaison.
là quand même il y va pas avec le dos de la cuillère
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Rien à redire sur La Marseillaise, cette fois. Le titre de l'hymne national, en pareil endroit, se suffit à lui-même pour être respecté et repris à pleins poumons. C'est sur la façon très sélective d'encourager l'équipe de France que la polémique va s'ouvrir. Dès la présentation des équipes, les joueurs français ont droit à des vivas ou des huées en fonction de leur pedrigree en club. Ovationnés : Mandanda, Nasri, Ribéry, Carrasso. Conspués : Anelka l'ex-Parisien, Lloris, Toulalan et Benzema les Lyonnais, un peu moins Gourcuff et A. Diarra les Bordelais. Raymond Domenech, bien sûr, a droit au vacarme qui l'escorte depuis de longs mois maintenant. En seconde période, s'y ajoutent des appels à la démission avec, en écho, des «olééé» de corrida saluant quelques séquences de passes argentines. Humiliants pour les Bleus.